Fiche métier : Traducteur(trice) technique

Le traducteur technique assure la traduction de documents commerciaux, techniques, scientifiques (en fonction de sa spécialité) en langues étrangères. Son défi permanent ? Ne pas tomber dans une imprécision qui pourrait avoir de graves conséquences. Il a une vraie mission d'interprétariat.
Chiffres clés
Les questions fréquentes
Quelles sont les spécialisations du (de la) traducteur(trice) technique ?
Quelles sont les spécialisations du (de la) traducteur(trice) technique ?
Expert dans un ou plusieurs des 25 domaines recensés par la SFT (Société française des traducteurs), le traducteur technique apporte toute sa connaissance du sujet et doit être distingué du traducteur de manuels de littérature, philosophie, sciences humaines, etc. Il peut avoir choisi le secteur médical (et traduire des rapports, des dossiers de patients, des ouvrages médicaux, des documents de pharmacovigilance, des notices…), être expérimenté en informatique (manuels d’utilisation de logiciels), dans l’aéronautique (modes d’emploi de drones ou de moteurs d’avions), ou encore dans le nucléaire, l’agroalimentaire...
Comment travaille le (la) traducteur (trice) technique ?
Comment travaille le (la) traducteur (trice) technique ?
Il maîtrise au moins deux langues. Une langue source, qui peut être n’importe quelle langue, et une langue cible, qui est sa langue maternelle vers laquelle il traduit. Il choisit le vocabulaire en fonction du lecteur final. Spécialisé dans le médical, il s’adressera différemment à un médecin, un parent ou un enfant et tiendra également compte dans sa traduction du contexte culturel.
Qui emploie un(e) traducteur(trice) technique ?
Qui emploie un(e) traducteur(trice) technique ?
Si certains traducteurs sont salariés dans de grosses entreprises ou des agences de traduction, la plupart (plus de 80 % d’entre eux) exercent en tant qu’indépendants.
Quel est le salaire d’un(e) traducteur(trice) technique ?
Quel est le salaire d’un(e) traducteur(trice) technique ?
Rémunéré au mot ou à l’heure, ses honoraires, lorsqu’il est indépendant, dépendent avant tout de son niveau, de sa spécialisation, de sa connaissance des domaines dans lesquels il traduit. Salarié, sa rémunération varie selon l’entreprise qui l’emploie. Il débute souvent au Smic (environ 1.550 € bruts) et augmente son salaire avec l’expérience.
Études conseillées
Formation du (de la) traducteur(trice) technique
Bac+5
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