Bac 2019 : l'appel à la grève de la surveillance ne changera rien pour vous

Par Thibaut Cojean, publié le 31 Mai 2019
4 min

Alors que plusieurs syndicats ont appelé à une grève de la surveillance lors de la première journée du bac 2019, ils se sont voulus rassurants : non, les épreuves ne seront pas annulées. Le ministre de l'Education nationale confirme. On vous explique pourquoi.

Plusieurs syndicats enseignants ont appelé à une grève de la surveillance lors du premier jour du bac, le lundi 17 juin. Cela vise aussi bien les épreuves terminales de philosophie que celles anticipées de français. Mais alors que le bac approche à grands pas, cela ne changera rien à votre calendrier : les épreuves ne seront pas annulées.

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C’est d’abord Frédérique Rolet, la secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat enseignant du pays, qui a tenu à rassurer les élèves et parents : "On appelle à une grève de la surveillance mais pas des épreuves. (…) Le but n’est évidemment pas d’empêcher les gamins de passer le baccalauréat", a-t-elle expliqué, ajoutant que le syndicat veut "envoyer un signal pour dire à Jean-Michel Blanquer qu’il n’a rien écouté."

Tous les syndicats n'ont pas répondu à l'appel

L’idée de cette annonce est donc moins de perturber le bon déroulement du bac que d’alerter les médias et la population sur les revendications des enseignants (voir l’encadré en bas de l’article). L’appel divise néanmoins les syndicats : s’il a été lancé conjointement avec le Snalc et la CGT, d’autres comme l’Unsa n’ont pas souhaité rejoindre le mouvement.

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Les professeurs qui décideront de faire grève seront ainsi remplacés par d’autres surveillants. C’est aussi le message qu’a voulu faire passer Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale."Je prends très clairement l’engagement qu’aucune épreuve ne sera annulée, a-t-il déclaré ce matin au micro d’Europe 1. Nous organiserons le baccalauréat de façon normale", a-t-il ajouté, expliquant qu’il "ne pense pas qu’il y aura beaucoup de grévistes".

"C’est mon devoir de dire à chaque élève et à chaque famille qu’ils ne doivent pas se préoccuper de ce sujet. C’est mon devoir d’assurer que ça se passera bien et ça se passera bien", a conclu le ministre.

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