Épreuves de spécialité du bac: Pap Ndiaye annonce une journée consacrée aux révisions
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que la journée du vendredi 17 mars sera dédiée aux révisions des épreuves de spécialité. Et face aux possibles grèves, les retards le jour J seront tolérés.
À un peu moins d’une semaine du début des épreuves de spécialité du bac, Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, vient d’annoncer que les journées du vendredi 17 et samedi 18 mars seront consacrées aux révisions pour les élèves de terminale.
Des révisions en classe ou sur temps libre
"Il ne s’agit pas de journées banalisées, mais plutôt de journées consacrées aux révisions", explique Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco), lors d’un brief sur les épreuves de spécialité, ce mardi 14 mars. Le ministre précise d'ailleurs que les élèves de seconde et de première auront cours normalement.
Cette annonce intervient alors que certains établissements ont d’ores et déjà aménagé des temps de révisions pour leurs élèves. "Par soucis d’égalité entre les candidats, j'ai décidé que dans tous les lycées, la journée du vendredi et, selon les situations locales, celle du samedi devront être consacrées […] aux révisions des épreuves des enseignements de spécialité […] que ce soit sous forme de séances de révisions ou de temps libéré", a précisé le ministre sur Twitter.
"C’est une logique d’harmonisation des pratiques. Le souhait du ministre est de s’assurer que ça se passe dans les mêmes conditions partout", complète Édouard Geffray.
Appels à la grève
Cet appel à la grève n'est d'ailleurs pas partagé par tous les syndicats. Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, assure en effet qu'"il n'y a pas de mot d’ordre sur un blocage des épreuves de spécialité. Les enseignants mettent beaucoup d'importance sur la préparation de ces épreuves et on ne veut pas mettre les élèves en difficulté."
Les retards seront tolérés
Au-delà de blocages éventuels, les inquiétudes se portent aussi sur l'état des transports les jours des épreuves. Le Dgesco s’est alors voulu rassurant. "Dans le cadre de mouvements sociaux ou de grève dans les transports, il est admis d’arriver jusqu’à une heure en retard."
Dans ce cas, aucun justificatif ne sera demandé et la fin de l’épreuve sera décalée afin que "le temps d’épreuve soit préservé".
