Pour entrer en école d'ingénieurs, Maëlle a suivi la voie des admissions parallèles
À 26 ans, Maëlle n'a pas suivi un parcours classique : après un BEP, elle s'est orientée vers un BTS en alternance, avant d'intégrer le CESI à la Rochelle. La dimension professionnalisante de ce cursus a séduit l'étudiante.
Maëlle n’avait pas prévu de se retrouver en école d’ingénieurs, mais ses études en BTS l’ont fait changer d’avis. "Je n’étais pas très bonne à l’école" explique la jeune femme. Au lycée, elle est orientée vers un BEP technique architecture et habitat, "une très bonne surprise" qui fait grimper en flèche ses notes. Elle passe ensuite un bac technologique Génie civil, "un juste milieu entre le bac professionnel et le bac général".
Après quelques années de pause où elle travaille pour gagner sa vie, la Nantaise reprend les études et intègre un BTS travaux publics en alternance à l’âge de 26 ans. "Ça m’a apporté beaucoup de choses du point de vue technique", rapporte Maëlle. Les périodes en entreprise lui permettent de garder un pied dans le monde professionnel, de toucher un salaire et d’être sur le terrain.
"L’apprentissage est un atout"
C’est son employeur qui la pousse à poursuivre en école d’ingénieurs et la garde en alternance. Elle intègre le CESI à La Rochelle (17) dans la filière BTP et par la même occasion change de poste au sein de son entreprise. Pour elle, l’apprentissage est un atout par rapport à la formation continue : "Si l’on débarque sur un chantier sans aucune expérience, on n’est pas pris tout de suite au sérieux." "Contrairement à la prépa, le BTS offre un aspect pratique très intéressant et des projets concrets, indique la jeune femme. Et si on en a marre des études, on peut démarrer un emploi tout de suite après."
Ses multiples expériences professionnelles lui permettent aujourd’hui d’être approchée par diverses entreprises qui souhaitent la recruter à la fin de ses études.
