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Enquête Viavoice sur les 18-25 ans : génération « moi aussi »

publié le 31 juillet 2009
1 min

Directement touchés par la crise actuelle, les jeunes sont de plus en plus tentés de se recentrer sur leur vie privée. Telle est la tendance déjà soulignée par plusieurs enquêtes que confirme un sondage réalisé en juin 2009 par l’Institut Viavoice pour le Groupe Reims Management School et le Parisien / Aujourd’hui. La famille apparaît ainsi en tête des valeurs les plus importantes pour 77 % des 18-24 ans interrogés qui considèrent que la réussite passe en priorité par le « bonheur au sein du couple » (82 % des réponses) avant « l’épanouissement dans le travail » (66%).

Individualiste pas égoïste
Sans surprise, ce sondage met en évidence l’individualisme de ces jeunes désireux de trouver chacun une place dans la société. « Pour autant, précise Arnaud Zegierman, directeur associé de l’Institut Viavoice, cet individualisme est dépourvu de tout nombrilisme, car l’épanouissement se fait avec les autres renforçant une logique du « moi aussi » plus que du « moi d’abord ». » Aussi, dans leur relation actuelle ou future au travail, cette nouvelle génération apparaît en demande de relations plus humaines (49 % mettent le respect en tête des valeurs à promouvoir dans l’entreprise) avec le souci de préserver leur autonomie.

Inquiets mais pas désespérés
Concernant leurs visons de l’avenir, les réponses des jeunes interviewés pour cette enquête vont à l’encontre du pessimisme ambiant : 39 % d’entre eux estiment que leur situation sociale sera meilleure que celle de leurs parents, 32 % pensent qu’elle sera comparable et 17 % qu’elle sera moins bonne. A noter que les plus optimistes sont les jeunes les plus favorisés socialement et les plus diplômés. Enfin, les 18-24 ans ne sont certes pas vraiment portés par la légèreté (« s’amuser » apparaît en 5ème position des indicateurs de vie réussie et « avoir une vie trépidante » en 9ème position). Reste que la combativité arrive en deuxième position des valeurs à promouvoir, façon « struggle for life » pour une génération qui n’a sans doute pas d’autres choix que d’être adulte de manière plus précoce.


Emmanuel Vaillant

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