Décryptage

Découvrez six bonnes raisons de travailler dans l’ostréiculture et la mytiliculture, avec le Comité National de la Conchyliculture

Proposé par Comité National de la Conchyliculture

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Par L'Etudiant Fab, publié le 25 janvier 2023
7 min

La conchyliculture, soit l’élevage de coquillages comestibles, englobe notamment deux corps de métier, l’ostréiculture – l’élevage des huîtres – et la mytiliculture – l’élevage des moules – qui, en 2021, pesaient respectivement 80 000 et 62 000 tonnes de production dans l’Hexagone*. Ces chiffres témoignent de la forte activité de la France, producteur mondialement reconnu, et rappellent combien les « agriculteurs de la mer » sont de véritables bienfaiteurs du patrimoine gastronomique français. Et si, vous aussi, vous rejoigniez cet univers passionnant, qui recrute ? Nos bonnes raisons d’y mettre les pieds – les bottes ! – avec le Comité National de la Conchyliculture, organisation professionnelle qui représente la filière et en défend les intérêts.

1. Un cadre de travail exceptionnel

Devenir ostréiculteur(rice) ou mytiliculteur(rice), c’est faire le pari de s’offrir un quotidien sans pareil, dans un cadre exceptionnel en bord de mer. En France, ce ne sont pas moins de sept régions très attractives qui hébergent les conchyliculteurs. Les moules et les huîtres sont élevées sur le littoral, de la Côte d’Opale, en passant par la Normandie, la Bretagne, les Pays de la Loire, la Charente-Maritime et jusqu’au bassin d’Arcachon, sans oublier la Méditerranée.

Ainsi, que vous soyez plutôt séduit(e) par le vent breton ou par le soleil méditerranéen, vous vous offrirez, en optant pour une carrière dans l’élevage de coquillages, une vie au plus près de la nature. À vous l’air iodé régénérant, à une époque où fuir les grandes villes est un désir aussi prégnant que celui d’exercer un métier qui a du sens.

2. Des « métiers passion », qui ont du sens

Les ostréiculteurs et les mytiliculteurs sont des agriculteurs de la mer. Au quotidien, ils élèvent des produits nobles, puis se rendent sur les marchés pour les vendre. En somme, de la préparation des naissains – étape préliminaire de l’élevage – jusqu’à la rencontre avec les consommateurs, les conchyliculteurs réalisent des tâches on ne peut plus concrètes, qui font sens. Or, exercer un tel métier est une clé d’épanouissement professionnel, tant le sentiment d’être utile, à l’homme et à la planète, comme nous le verrons plus loin, est valorisant.

À noter aussi que le métier de conchyliculteur est un métier passion : pratiqué selon un savoir-faire ancestral, fascinant pour celui qui le respecte et le perpétue, l’élevage d’huîtres et de moules demande une attention de chaque instant, qui plonge le conchyliculteur dans un « flow », que l’on pourrait définir comme un état de concentration ultime. Tenus par leurs missions et guidés par un objectif tangible – régaler les consommateurs en bout de chaîne – l’ostréiculteur et le mytiliculteur ne perdent jamais le contact avec la mer et les coquillages.

3. Il est impossible de s’ennuyer

Qui dit « métier concret » dit généralement « zéro ennui ». En effet, au quotidien, sur tout le littoral, ce ne sont pas moins de 16 000 conchyliculteurs qui élèvent des huîtres, des moules, des coques ou encore des palourdes, et ne flirtent jamais avec le vide ou la monotonie. Les étapes d’élevage sont nombreuses, et toutes passionnantes : après le stade larvaire, qui dure plusieurs mois, place au développement, qui nécessite de leur offrir du soin. La récolte, le conditionnement et la préparation à la vente viennent ensuite.

Lorsque l’on est conchyliculteur, il y a toujours à penser, à veiller, à faire, et ce, dans le mouvement. Si vous ne supportez pas de rester assis(e) et souhaitez découvrir un métier où une tâche prend toujours le relais d’une autre, vous êtes au bon endroit.

4. Un respect de la nature

La conchyliculture est une activité durable par nature, puisqu’elle est tributaire de son environnement et très sensible aux variations de la qualité de l’eau du littoral. Ainsi, la conchyliculture ne nécessite aucun traitement, aucune nourriture et ne fait qu’accompagner la nature dans ce qu’elle sait déjà faire.

Si vous avez la fibre écolo, vous serez donc rassuré(e) d’apprendre que les métiers d’ostréiculteur et de mytiliculteur vont dans le sens de votre engagement. Ils respectent la planète et vont même plus loin : ils la protègent. En effet, les coquillages contribuent à lutter contre le réchauffement climatique puisqu’ils absorbent une partie du CO2 et sont un précieux puits d’azote. Ils participent également au développement de la biodiversité. À noter qu’ils sont aussi une alternative protéinée à d’autres produits tels que la viande.

5. Le plaisir du consommateur, un moteur

Les Français sont les premiers consommateurs au monde d’huîtres à l’état frais, avec deux kilos par an et par habitant*. Avoir en tête le plaisir du consommateur est motivant pour l’ostréiculteur, qui livre des produits délicieux, aux qualités gustatives et nutritionnelles reconnues.

En effet, les huîtres sont riches en fer et en magnésium, mais aussi en potassium, en calcium… De fait, elles participent à une alimentation équilibrée et saine. Idem pour les moules qui, en sus, apportent des vitamines (B8, B12 et E) contribuant à un bon état de santé. Finalement, élever des moules et des huîtres, c’est offrir du plaisir et du bien-être.

6. Un secteur qui recrute

La conchyliculture est un secteur en pleine croissance, plus vivant que jamais ! Dès lors que l’élevage de coquillages protège la planète et propose de consommer local et responsable, sa raison d’être, de recruter et de préserver les éleveurs, présents ou futurs, ne peut être remise en question. En cela, de nombreux postes sont à pourvoir.

Vous êtes tenté(e) ? Pour saisir votre chance, vous pouvez suivre un CAP de conchyliculture, un bac pro Cultures marines ou Productions aquacoles, ou encore vous inscrire après le baccalauréat en BTS Aquaculture ou en DEUST TLM – Technicien de la mer et du littoral parcours VPBA – Valorisation et Production de Bio ressources Aquatiques – et obtenir un niveau bac +2.

Si vous visez le bac +3, jetez un œil à la formation Interchmer proposée par le CNAM. Deux licences professionnelles sont également accessibles, à savoir la licence MPGE – Métiers de la Protection et de la Gestion de l’Environnement et la licence Productions animales.
* Chiffres du CNC (www.cnc-france.com)

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