Décryptage

Le paramédical : entre le soin, la rééducation ou le médico-technique

Pour exercer le métier d’audioprothésiste, il faut être titulaire du diplôme d’État d’audioprothésiste.
Pour exercer le métier d’audioprothésiste, il faut être titulaire du diplôme d’État d’audioprothésiste. © Graphicroyalty / Adobe Stock
Par Pauline Bluteau, publié le 19 février 2024
1 min

Infirmier, kinésithérapeute ou audioprothésiste, ces trois métiers ne se ressemblent pas et, pourtant, ils font bien partie du secteur paramédical. Malgré la diversité de leurs missions, tous ont à cœur d’accompagner leurs patients vers plus de bien-être.

Avec ou sans bac, il est possible de se former à des métiers du secteur paramédical, juste après le collège puis tout au long de la vie. Que ce soit dans le soin, la rééducation ou le médico-technique, toutes ces formations laissent la part belle à la pratique, et ce, du CAP au bac+5.

Se former aux métiers du soin

Métier bien connu et recherché par les bacheliers : celui d’infirmier. Chaque année, plus de 30.000 étudiants intègrent les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) pour obtenir, trois ans plus tard, le diplôme d’État (DE) d’infirmier. Plusieurs spécialités sont également envisageables : la puériculture, le bloc opératoire ou l’anesthésie.

Les infirmiers travaillent en lien étroit avec les aides-soignants dont le DE s’obtient après un an de formation, tout comme le DE d’auxiliaire de puériculture. Ces deux parcours sont accessibles sans le bac, mais pour être admis, vous devez avoir plus de 17 ans.

Se former aux métiers de la rééducation

Les métiers de la rééducation, en revanche, s’adressent aux bacheliers (généraux, technologiques ou professionnels) uniquement. Parmi les formations possibles, on peut citer le BTS diététique (bac+2), le BUT génie biologique parcours diététique et nutrition (bac+3), les DE de pédicure-podologue, de psychomotricien ou d’ergothérapeute (bac+3), les certificats de capacité d’orthoptiste (bac+3) ou d’orthophoniste (bac+5).

L’admission se déroule sur Parcoursup (sauf pour les écoles d’ostéopathie ou de chiropraxie). Seules les études de kinésithérapie sont une exception : avant d’intégrer un institut pour quatre ans, vous devrez obligatoirement valider une première année universitaire en PASS, L.AS, licence de biologie ou licence de STAPS par exemple.

Se former aux métiers médico-techniques

Dans le secteur paramédical, les métiers de l’appareillage et de l’assistance médico-technique sont peut-être les plus en demande de professionnels. Monteur en optique-lunetterie, orthoprothésiste, podo-orthésiste ou prothésiste dentaire… Autant de métiers qui peuvent se préparer juste après la troisième en apprentissage, grâce au CAP (certificat d’aptitude professionnelle) ou au bac professionnel. Idéal pour intégrer le monde professionnel, même si vous pouvez poursuivre vos études vers des BTS du même nom (bac+2).

Deux formations sont accessibles sans le bac : le DE d’ambulancier (trois ans de permis de conduire nécessaires) et le DE d’assistant dentaire (brevet des collèges nécessaire). D’autres formations s’adressent davantage aux bacheliers : le DE d’audioprothésiste ou de manipulateur d’électroradiologie (bac+3) mais aussi le diplôme de préparateur en pharmacie dont le brevet professionnel a été supprimé au profit d’un diplôme universitaire (bac+2).

On peut aussi ajouter les métiers du domaine des analyses biologiques : le BTS analyses de biologie médicale (bac+2), le DE de technicien de laboratoire médical (bac+3) ou le BUT génie biologique parcours analyses biologiques et biochimiques (bac+3).

Des formations paramédicales plutôt sélectives

Dans ces formations, souvent très plébiscitées, les établissements sélectionnent leurs étudiants sur dossier et parfois via un entretien oral. Votre motivation et votre connaissance – ou du moins votre intérêt – pour le domaine de la santé peuvent alors faire toute la différence.

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