Les épreuves de spécialités programmées pour les 15, 16 et 17 mars sont remplacées par du contrôle continu. Les épreuves de philo et de français du mois de juin connaissent aussi des aménagements.
Il n’y aura pas d’épreuves finales de spécialités au bac général et technologique en 2021. En raison de la crise sanitaire, le ministre de l’Education nationale a annoncé jeudi 21 janvier sa décision d'annuler leur tenue et de les remplacer par du contrôle continu.
Pour chaque spécialité, à la place d’une note unique donnée en mars, les élèves connaîtront leur note en fin d’année. Celle-ci correspondra à la moyenne des trois trimestres de terminale. Le coefficient 16 appliqué à chaque note ne change pas.
assure le ministère de l’Education nationale, qui suit le cours prévu. Seule différence : au lieu de prendre en compte les notes des spécialités choisies par les candidats, la procédure se contentera des moyennes des bulletins des deux premiers trimestres.
Selon le ministère de l’Education nationale, le choix d’annuler et non de reporter les épreuves a été fait pour ne pas surcharger le calendrier de juin et permettre aux élèves de préparer sereinementle grand oral avec leurs professeurs de spécialités.
Les épreuves de juin sont en effet maintenues aux dates prévues : philo et français, le 17 juin ; grand oral, du 21 juin au 2 juillet. Mais elles seront aménagées. En philo, les candidats de terminale auront le choix entre trois sujets de dissertation au lieu de deux. En français, pour les élèves de première, l’écrit ne change pas, mais le nombre de textes minimum à présenter à l’oral sera de 14 en bac général et de 7 en bac technologique.
Le ministère souhaite consacrer le reste de l’année scolaire à une "préparation sereine des élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur". Un cadrage national de l’harmonisation et de l’évaluation en contrôle continu sera mis en place pour accompagner les professeurs.
Du côté du bac pro, pas de chamboulement des épreuves écrites ou du calendrier pour le moment. Toutefois, le nombre de semaines de période de formation en milieu professionnel (PFMP) nécessaire pour décrocher le diplôme est allégé : on demandera dix semaines en trois ans aux candidats au bac pro, et cinq semaines en deux ans aux candidats au CAP.