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Mon master : près de 185.000 places ouvertes aux candidats

La phase d'admission de Mon master est ouverte.
La phase d'admission de Mon master est ouverte. © makibestphoto/Adobe Stock
Par Clémentine Rigot, publié le 23 juin 2023
4 min

La phase d’admission Mon master ouvre aujourd’hui ! Depuis 9 heures, les candidats peuvent accéder aux réponses des formations auprès desquelles ils ont formulé un vœu. Combien sont-ils à s’être inscrits et pour combien de places ? L’Etudiant fait le point.

Ils sont un peu moins de 210.000 (209.207 pour être exact) à avoir formulé au moins un vœu sur la nouvelle plateforme Mon Master lancée en début d’année par le gouvernement. Objectif : intégrer une formation en master à la rentrée 2023.

Plus de 4% de candidats d’office non éligibles

Mais tous ne pourront pas y prétendre. En effet le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche estime qu’ils sont près de 10.000 inscrits sur la plateforme (9.848) à n’avoir qu’un niveau bac+2, donc non éligibles à une entrée en master.

Pour rappel, seuls les titulaires d’une licence (attestation de réussite suffisante) ou certains diplômes bac+3 (BUT, bachelors visés, licences professionnelles...) peuvent espérer intégrer un M1.

D’après les calculs du ministère, les candidats ont, cette année, formulé en moyenne 8 vœux en formation initiale sur les 15 qui leur étaient permis. Enfin, 19.910 candidats ont déjà un diplôme supérieur à bac+4 et sont donc en réorientation.

Des domaines qui restent très tendus

Si en master les places sont "chères", avec parfois une très forte sélectivité dans les domaines en tension (psycho, droit, STAPS, etc), le ministère se veut rassurant. D’après ses calculs, il y aurait pour la rentrée 2023 à peu près le même nombre de places en M1 que l’année dernière, soit environ 185.000.

Or, comme expliqué précédemment, sur les 209.207 candidats qui ont validé au moins un vœu sur la plateforme pour la rentrée 2023, près de 10.000 n’ont qu’un niveau bac+2. Par ailleurs, ils sont cette année 132 .463 à être inscrits dans une formation de niveau bac+3.

Considérant que le taux moyen de réussite constaté en 3e année de licence est de 80%, le ministère estime que le nombre de candidats ayant validé au moins un vœu sur la plateforme et éligibles à une inscription M1 est donc de 173.000.

Mais toutes les places ne se "valent" pas. En effet, certains domaines, bien plus demandés, ont un plus haut taux de sélectivité. Beaucoup d’appelés et peu d’élus ; tous n’auront donc pas de place en M1 en septembre, les formations de la plateforme n’étant pas interchangeables (un candidat en droit ne sera pas forcément intéressé par une place en master d’anglais et inversement).

Que faire en cas de refus ?

Si vous n’avez pas obtenu de place en master, vous pouvez, dès le 30 juin, saisir le rectorat, pour faire valoir votre droit à la poursuite d’études. Ce dernier devra alors vous faire (au minimum) trois propositions de formations compatibles avec votre projet d’études, autant que possible dans votre zone géographique, ou sur l’ensemble du territoire.

Concrètement, si vous tentiez d’entrer en psychologie clinique à Lille, il n’est pas impossible que le recteur vous propose une place en psychologie de l'éducation à Rennes par exemple. Libre à vous de l’accepter ou non : aucune proposition n’est obligatoire.

Pour ce faire, il suffit de cliquer sur le bouton "Saisir le recteur" en haut à droite de la plateforme afin de faire votre demande au recteur de la région académique d’obtention de votre diplôme. En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, l’étudiant saisit le vice-recteur.

Pour saisir le recteur, certaines conditions sont requises. Il vous faut être titulaire d’un diplôme national de licence depuis moins de trois ans (une attestation de réussite est suffisante si le diplôme n’a pas encore été reçu) et s’être vu opposé cinq refus, ou n’être qu’en liste d’attente sur ces formations au 21 juillet.

Une plus grande efficacité de la saisine du recteur ?

Le ministère s’attend cependant cette année à une amélioration du procédé de saisine. "Grâce à une meilleure visibilité du nombre et de la localisation des places vacantes, les rectorats pourront proposer à ces candidats des places disponibles dans un master de leur académie puis dans un master de l’ensemble du territoire national plus tôt que les années passées (dès le mois de juillet au lieu de fin août précédemment)", précise-t-il dans un communiqué.

De quoi rassurer un tant soit peu celles et ceux qui n’ont découvert que des "non" sur leur espace candidat ce matin.

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