Aix-Marseille, l’université idéale pour personnaliser son parcours
Proposé par Aix-Marseille Université

Université de recherche intensive présente dans quatre départements et neuf villes, Aix-Marseille Université, qui fête ses 10 ans cette année, a su développer et structurer une offre de formation pluridisciplinaire en misant sur la personnalisation des parcours. Entretien avec Sophie Meynet de Cacqueray, vice-présidente déléguée aux affaires générales en formation.
Structurée autour de cinq secteurs disciplinaires, Aix-Marseille Université s’investit énormément dans la réussite étudiante. Quels sont ses plus gros atouts, selon vous ?
Cette interdisciplinarité est un atout formidable. Avoir toutes ces disciplines, c’est notre force, avec des étudiants, des enseignants et des chercheurs différents. C’est une formidable chance pour les jeunes de pouvoir compter sur cette offre extrêmement importante sur des secteurs reconnus dans le monde économique, à l’international. C’est extrêmement valorisant pour le territoire d’Aix-Marseille, ce qui est même un peu réducteur, car nous allons bien au-delà de ce secteur territorial. Lors de notre création, il y a 10 ans, c’est vrai que ça n’a pas été simple de réunir toutes ces forces. Aujourd’hui, on constate que le pari est largement réussi grâce à notre capacité à ouvrir le champ des possibles pour les étudiants et les enseignants. Quelle que soit la discipline d’enseignement, vous trouverez des interlocuteurs hautement qualifiés. Moi-même, en tant qu’enseignante et juriste, je monte des projets de recherche avec des sociologues et des économistes sur des problématiques qui nous rassemblent.
« Les étudiants demandent davantage d’interaction »
L’un des atouts majeurs d’AMU est la personnalisation des parcours. Comment cela se traduit-il concrètement ?

Quelles sont vos pistes d’amélioration en termes d’individualisation des parcours ?
Nous sommes en train de réfléchir à notre offre de formation pour 2024, car il faut qu’on aille encore plus loin dans cette personnalisation, notamment pour les étudiants liés aux dispositifs de soutien. L’arrêté du 30 juillet 2018 relatif au diplôme national de licence comporte de nombreuses avancées autour du renforcement de la personnalisation des parcours, avec la création du contrat pédagogique pour la réussite étudiante et du développement du contrôle continu. Pour les promotions extrêmement volumineuses, on ne peut pas rencontrer chaque étudiant un par un. C’est pourquoi nous avons mis en place l’outil informatique ConPeRe, sur lequel on fait signer le contrat pédagogique. On prend en compte chaque demande, puis on adapte. D’ici 2024, l’enjeu est de placer l’étudiant au centre de son projet et de son parcours. Pour favoriser la réussite et l’interdisciplinarité, il y a la question du lien avec le monde socio-économique et les acteurs du territoire. Nous avons bien compris que les étudiants ont changé et que le digital a bouleversé nos modes de fonctionnement. Ils demandent davantage d’interaction. Il me semble que le cours magistral touche à sa fin.
« La montée en puissance des parcours en apprentissage »
L’écosystème d’Aix-Marseille nourrit-il vos ambitions et priorités en termes d’orientation et d’insertion ?
Au-delà du savoir académique, il est évident que le monde de l’université doit s’ouvrir à l’insertion professionnelle. Nos étudiants arrivent chacun avec sa propre histoire et un bagage de connaissances. C’est à nous de les amener vers autre chose, soit dans le cadre d’une réussite immédiate, soit dans celui d’une réorientation. L’élément fort, c’est la montée en puissance des parcours en apprentissage. De plus en plus d’UFR développent ces parcours en alternance en lien avec les demandes qui nous viennent directement des entreprises du territoire. On a mis en place de façon plus générale avec le SIUO des modules dédiés à l’orientation et l’insertion dès la L1, avec ateliers CV et de construction de projet professionnel. Mais nous avons également un rôle à jouer dès le lycée, en lien avec le rectorat, car l’orientation commence avant l’université. Il est essentiel que les lycéens aient les bonnes informations. Pour prendre l’exemple du droit, cette filière ne mène pas seulement aux métiers de juge ou de notaire. Toutes ces clés sont essentielles pour un lycéen qui se pose des questions.