Témoignage

Rentrée décalée : Chloé, de la PACES à l’école de commerce

Rentrée décalée Chloé ESDES // PAYANT
Pas à son aise en PACES, Chloé a consulté un conseiller d’orientation qui lui a fait passer des tests pour déterminer son profil. © Olivier GUERRIN pour L'Étudiant
Par Morgane Taquet, publié le 14 décembre 2017
4 min

Chloé ne s'est pas adaptée au rythme ni à l'ambiance de la première année commune aux études de santé et a cherché dès le mois de décembre à se réorienter. Elle explique comment elle y est parvenue.

Son bac S mention bien en poche, Chloé s’oriente vers des études de santé à Lyon. L’image du métier de médecin “respectable et prestigieux” plaît à la jeune femme, qui est également attirée par les sciences naturelles. Pourtant, rapidement, elle déchante. “Je me rends compte que le rythme intensif, la concurrence et la charge de travail génèrent du stress, je ne le vis pas très bien moralement.” Chloé ne pense pas pour autant arrêter, soucieuse de finir son année. “Je n’étais vraiment pas bien jusqu’à la mi-novembre, date qui signe la fin des cours. J’ai passé le concours en décembre, mais j’y suis allée en sachant que ­je voulais arrêter, et honnêtement je n’ai pas révisé. J’ai été classée dans les 800es ou les 900es places, je n’étais donc pas exclue de la fac…”

Mais la jeune femme ne souhaite plus faire ni médecine ni sciences. Début décembre, elle consulte un conseiller d’orientation, qui lui fait passer des tests pour déterminer son profil. “Il se trouve que j’avais le profil pour faire de la gestion et de la finance. Enfin, des études en rapport avec les chiffres.” C’est le conseiller d’orientation qui lui parle de l’ESDES, une école de commerce généraliste, à Lyon. Chloé découvre que l’établissement propose des rentrées décalées, un de ses premiers critères de choix puisqu’elle ne souhaite pas attendre.

Son admission

Après avoir passé un concours écrit comportant des épreuves d’anglais, de culture générale, de maths et de synthèse (identiques aux épreuves du concours Accès), Chloé se présente aux oraux de motivation. Début février, elle fait sa rentrée dans le programme grande école en Fast Track, au sein d’une promotion de 13 élèves, parmi lesquels des étudiants venant de DUT (diplôme universitaire de technologie), de prépa scientifique ou encore de licence de gestion.

“Habituée au rythme de médecine, j’ai trouvé ça très détendu, note Chloé. On peut poser toutes nos questions aux profs, il y a une vraie entraide. À ­l’ESDES, le Fast Track porte bien son nom : l’année est condensée en six mois. Le premier semestre s’effectue en deux mois avec les examens à l’issue, et le deuxième en deux à trois mois, avec un stage d’un seul mois au lieu de deux. Et ça fonctionne. Nous avons tous pu intégrer la deuxième année !”

Son nouveau cursus

Chloé a rejoint la promotion classique aux côtés de 150 élèves. Elle est contente de son cursus, car il ne lui ferme pas de portes. “Je ne suis pas sûre du mé­tier que je veux faire plus tard. Une école de commerce ouvre des débouchés multiples. Le choix de la spécialisation se fait en fin de troisième année, donc j’ai encore du temps !” Et la suite s’annonce très internationale pour Chloé : en janvier, elle part effectuer son deuxième semestre à University of Greenwich à Londres, avant d’enchaîner avec un mois de stage, un job ou une mission humanitaire, toujours dans la capitale.

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