Nos conseils pour faire un stage volontaire à l'université
En plus des périodes de stage prévues dans votre cursus universitaire, vous souhaitez multiplier les expériences de terrain en vue de votre insertion professionnelle ? Zoom sur le stage volontaire à l’université avec nos conseils pour qu’il se passe dans les meilleures conditions.
C'est quoi un stage volontaire ?
A l’université, un stage volontaire est une période passée en milieu professionnel en dehors des périodes de stage obligatoires de votre cursus. C’est une démarche personnelle menée par chaque étudiant s’il souhaite étoffer sa pratique ou explorer un domaine professionnel en particulier allant au-delà du temps de stage prévu par sa formation.
Pourquoi faire un stage volontaire à l'université ?
On peut distinguer trois types de stage volontaire :
Stage de découverte
Le stage volontaire de découverte vous donne l’opportunité d’explorer un domaine professionnel que vous ne connaissez pas encore. C’est souvent un stage qui permet d’avoir un éclairage sur un métier, un type d’entreprise, un secteur d’activités.
Stage d'approfondissement
Avec un stage d'approfondissement, vous avez comme objectif d’approfondir vos connaissances dans une mission ou un poste en particulier. Bien souvent, ces stages sont là pour confirmer un futur choix d’insertion professionnelle et d’étoffer votre CV.
Stage de réorientation
Le stage de réorientation est choisi par les étudiants et étudiantes qui souhaitent changer de domaine d'études. Il peut ainsi permettre de confirmer une réorientation pressentie ou d’établir des contacts professionnels afin de se repositionner sur le marché du travail ou sur une formation.
Quelle que soit la nature du stage volontaire, il s’inscrit dans le cadre d’une Unité d’enseignement (UE) libre ou d’une UE supplémentaire.
Comment obtenir une convention de stage à l'université ?
Chaque université met en place une procédure pour les demandes de stage qu’ils soient obligatoires ou volontaires. Dans tous les cas, une convention de stage doit être signée par les trois parties : l’université, l’étudiant, l’entreprise d’accueil avec désignation d’un tuteur. Sans cette convention, le stage n’est alors pas autorisé.
Quelles démarches pour faire un stage volontaire ?
Selon l’objectif de votre stage volontaire, vous chercherez une entreprise correspondant à vos aspirations du moment : enrichir vos connaissances professionnelles, renforcer une pratique dans un secteur qui vous est familier, expérimenter un nouveau métier ou domaine en vue de votre réorientation.
Multipliez les contacts et soyez clair dans votre demande. Dans votre lettre de motivation et dans votre CV, mettez en avant ce que vous pouvez apporter en termes de savoir-faire et de connaissances métier, la durée recherchée de votre stage, votre période de disponibilité.
Vous pouvez répondre à des offres de stage sur des sites dédiés ou faire des candidatures spontanées.
Dès que vous avez trouvé une entreprise partenaire pour ce stage, remplissez le formulaire de convention de stage.
Une fois la convention signée par l’entreprise, l’université et vous-même, le stage peut débuter selon les modalités indiquées dans le document officiel.
A la fin du stage, votre entreprise d’accueil peut signer une attestation de stage prouvant votre période en entreprise. Vous pouvez également être amené à rédiger un rapport de stage ou une fiche d’auto-évaluation (en cas de projet de réorientation) à remettre à votre tuteur pédagogique à l’université.
Est-il possible de faire un stage sans convention de stage ?
Sans convention, pas de stage ! La convention de stage est un document juridique qui encadre les conditions de réalisation du stage, les tâches et missions confiées au stagiaire, les horaires et les modalités de suivi, d'évaluation et de gratification du stage.
La convention de stage permet de garantir les droits et les obligations de chacune des parties, notamment en matière de protection sociale, de responsabilité civile et pénale et de rémunération.
Quelle gratification pour un stage volontaire ?
Quand la durée du stage est supérieure à deux mois consécutifs ou à 308 heures, une gratification minimale doit être versée.
Le montant de cette gratification minimale dépend du niveau de formation du stagiaire et est fixé chaque année par décret. Pour l'année 2023, la gratification minimale est de 4,05 euros par heure de stage en 2023. Son montant correspond à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale. Vous pouvez accéder à un simulateur en ligne pour calculer rapidement votre gratification.
Bon à savoir : la gratification n’est pas assimilable à un salaire et n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu.
