Reportage

Rentrée 2022 : à l'université de Caen, les nouveaux accueillis en fanfare

Laurine, Lyz et Maïana, étudiantes en première année de BUT génie biologique.
Laurine, Lyz et Maïana, étudiantes en première année de BUT génie biologique. © Amélie Petitdemange
Par Amélie Petitdemange, publié le 23 septembre 2022
5 min

La rentrée était festive à l'université de Caen. Les 13 et 15 septembre 2022, des étudiants ont organisé l’événement "Campus en fête" pour accueillir les nouveaux de première année. Pour ces derniers, passer du lycée à l’université est un grand pas vers l’autonomie.

Le soleil n’est pas au rendez-vous, mais peu importe. Une grande scène s’apprête à accueillir un concert et les stands sont installés en demi-cercle sur la pelouse. Ce n'est pas un festival, mais la rentrée universitaire ! Plus précisément, c'est "Campus en fête", événement organisé les 13 et 15 septembre derniers par l'université de Caen (14).

Cette rentrée festive a pour objectif de faire découvrir aux étudiants l’université, sa vie étudiante, ses associations, mais aussi Caen et sa vie culturelle. Les nouveaux arrivants peuvent poser toutes leurs questions aux organismes présents sur les stands : la ville, le Secours populaire, les bibliothèques universitaires, le service des sports, les associations…

Théo, vice-président étudiant au conseil d'administration de l'université, s’active sur le campus pour gérer les derniers préparatifs. Cintré dans une chemise blanche, cet étudiant en troisième année de droit revient sur la création de "Campus en fête". "Quand on entre à l’université, la crainte c’est de ne pas avoir les informations. Nous avons donc créé cet événement l’année dernière, à la sortie des confinements. C’est la première fois que nous n’avons pas de contraintes sanitaires, il y a donc plus de jeux et de partenaires", raconte-t-il.

Théo, le Vp étudiant
Théo, le Vp étudiant © Amélie Petitdemange

"On n’est pas laissés à l’abandon"

Laurine, Lyz et Maïana entrent en première année de BUT génie biologique. Les trois amies, qui ont fait connaissance il y a peu, font un tour à "Campus en fête" entre deux cours. "C’est très cool de nous présenter les associations et d’organiser un concert. On n’est pas laissés à l’abandon", témoigne Maïana.

Certains étudiants peuvent en effet se sentir seuls lors des premiers jours. "Je viens d’un mini lycée de campagne, je me suis déjà perdue plusieurs fois sur le campus", raconte Laetitia, également en première année de BUT. En plus de cet événement, elles rencontreront leur parrain ou marraine lors d’une soirée d’intégration.

Gagner en autonomie

Nathan, arborant boucles brunes et t-shirt mauve, vient de faire sa rentrée en première année de STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). La matinée était consacrée à une présentation de la licence, puis les étudiants ont été divisés par promotion selon les sports qu’ils avaient choisis.

S’ils ont moins de cours qu’au lycée, le travail personnel sera plus conséquent. La pédagogie est aussi différente et laisse plus de place à la pratique. "Certains profs nous ont préparé, mais pas tous. Au lycée, on pouvait y arriver sans réviser tous les soirs", témoigne le jeune homme de 17 ans.

Maïana confirme : "Le niveau n’a rien à voir avec le lycée. On travaille beaucoup et on a plus d’autonomie", raconte l’étudiante en BUT. Les cours magistraux, donnés en amphithéâtre, ne sont pas obligatoires. "Personne ne nous oblige à travailler, alors qu’au lycée on était suivis", explique Laetitia.

Yoni, Nathan, Yanis et Romain
Yoni, Nathan, Yanis et Romain © Amélie Petitdemange

Travailler régulièrement

Yoni, lui aussi en licence de STAPS, est conscient qu’il faut "se motiver soi-même". "J’irais à tous les cours magistraux. On veut notre année et on veut avoir un métier à la sortie !" affirme-t-il aux côtés de Nathan. Pour réussir à l’université, il conseille de prendre de bonnes habitudes dès le lycée. "Ce n’est pas en arrivant à l’université qu’on prend le rythme", met en garde le jeune homme de 17 ans.

Pour Théo, le passage du lycée à l’université responsabilise l’étudiant. "On passe un cap de maturité. Il faut s’organiser et travailler régulièrement", souligne l'étudiant de troisième année. "C’est aussi un univers avec beaucoup de monde. On n’est plus avec ses copains, il faut sortir de sa zone de confort pour créer des liens et se faire de nouveaux amis". L’événement festif de rentrée est un bon début.

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