Portrait

Ma vie d’étudiante à Lisbonne : au-delà de la barrière de la langue, Laure découvre un Portugal très ouvert

Laure, étudiante de 23 ans, dans les rues de Lisbonne
Laure, étudiante de 23 ans, dans les rues de Lisbonne © Photo fournie par le témoin
Par Clément Rocher, publié le 30 avril 2019
5 min

Laure, étudiante à ESSCA School of Management, a choisi Lisbonne pour effectuer son stage. La capitale portugaise, accueillante, très "sport et nature", ne manque pas d’atouts. Seule ombre au tableau : les loyers.

Laure, 23 ans, est en bonne voie pour terminer son master International Business and Supply Chain commencé à l’école de commerce ESSCA School of Management basée à Angers (49). L'étudiante française a pris la décision de poser ses valises au Portugal, à Lisbonne, pour effectuer son stage de fin d’études au sein d’une entreprise de software. Ce séjour est également l'occasion pour se rapprocher de son petit ami, étudiant dans une université de la capitale.

Mais franchir la barrière de la langue n’est parfois pas chose aisée, et la recherche de stage de Laure s’est avérée un peu compliquée. Par chance, son travail ne demande pas nécessairement d’être lusophone. "Lire et écouter, je m’en sors plutôt bien. Et on arrive toujours à communiquer", précise la Française avant d’ajouter qu’elle envisage de rejoindre un groupe d’apprentissage du portugais formé avec ses collègues de l’entreprise.

Le logement : un sujet de préoccupation

Laure appréhendait sa recherche de logement. Elle s’est vite rendu compte que les prix des loyers (500 € pour le sien) sont chers à Lisbonne et qu’il est donc plus difficile pour un étudiant de trouver un hébergement convenable sans dépenser une fortune.

Son compagnon et elle vivent dans un appartement loué grâce à la plateforme de location Airbnb et à un propriétaire plutôt accommodant. La jeune femme est très satisfaite de son logement situé dans un quartier résidentiel, à cinq minutes de la station de métro Santa Apolonia, ce qui lui permet de rejoindre rapidement le centre historique de la capitale : Baixa. Le réseau métropolitain de Lisbonne semble bien structuré : "Je peux me rendre partout", confirme-t-elle. Par ailleurs, la carte de transport coûte 30 € par mois.

Se nourrir à bas prix

Profiter de la gastronomie portugaise avec un budget serré, c’est tout à fait possible. Et boire (avec modération !) en compagnie de ses amis, également : il est possible de s’offrir une pinte de bière pour 3 € ou une sangria pour 1 €. D’autant que Laure n'est pas rémunérée pour son stage. "L’entreprise rembourse quand même le loyer et les frais de transport", convient-elle.
L'étudiante confirme qu’on peut remplir son frigo avec des produits de saison à bas prix et recommande particulièrement les marchés locaux. Pas besoin de débourser une fortune pour goûter aux spécialités culinaires locales : un plat typique du Portugal peut coûter 5 € dans l'une des nombreuses brasseries de la capitale.
Le Portugal dispose de nombreux sites pour admirer la vue
Le Portugal dispose de nombreux sites pour admirer la vue © Photo fournie par le témoin

Une capitale sportive et dynamique

Les activités sportives ne manquent pas à Lisbonne. Laure privilégie la course à pied même "s’il faut faire attention aux pavés". La ville et ses alentours (dont la station balnéaire de Sintra) sont des endroits privilégiés pour les étudiants qui souhaitent faire de la randonnée ou de l’escalade. La capitale portugaise est également une destination privilégiée pour les amateurs de surf, très apprécié dans la région. Laure a bénéficié de deux heures d’initiation pour 15 € en compagnie de deux instructeurs. Elle a quitté les vagues avec quelques courbatures et l’envie de remonter sur la planche !
Un passage obligé pour les amateurs de sport et de nature : le parc forestier de Monsanto. "Il faut deux bonnes heures pour le traverser", précise Laure. Ce parc naturel possède une superficie d’environ 1.000 hectares et il est possible de se livrer à de nombreuses activités sportives comme le golf, le cyclisme ou le tennis.

La Française a noué des relations lors de ses escapades, notamment grâce à l’application Meetup qui propose des activités à proximité de chez soi, organisées en grande majorité par des locaux. "Je n’y croyais pas tellement au début. J’y suis allé à reculons", avoue-t-elle avant de préciser qu’elle a gardé contact avec certaines personnes pour organiser de nouvelles sorties ensemble. "Les Portugais sont très ouverts et toujours prêts à vous aider." Dernier argument-massue en faveur du Portugal : les couchers de soleil de la péninsule ibérique. Laure va en profiter jusqu'en juin 2019, avant de rentrer en France.

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