Décryptage

Maïwenn, alumni du CEFAM, nous livre son regard sur l’école et son aventure à New York

Proposé par CEFAM

Maïwenn, alumni du CEFAM, nous livre son regard sur l’école et son aventure à New York
Maïwenn, alumni du CEFAM, nous livre son regard sur l’école et son aventure à New York © CEFAM
Par L'Etudiant Fab, publié le 30 novembre 2023
10 min

Tu es à la recherche d’une école de commerce international et tu rêves de vivre une expérience unique sur un campus américain ? Alors, découvre sans plus attendre le témoignage de Maïwenn, ancienne élève du CEFAM (Centre d’études franco-américain de management), qui revient avec nous sur une année qu’elle n’est pas près d’oublier !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Maïwenn, j’ai 23 ans et je suis originaire de Bretagne. J’ai eu mon double diplôme du CEFAM et de Pace University en 2023, et depuis, je vis toujours à New York, où je travaille.

Tu peux nous raconter ton arrivée au CEFAM ?

Je suis arrivée au CEFAM en 2019 après avoir passé une première année d’études à Édimbourg. Comme je ne m’y plaisais pas vraiment, j’ai décidé de rentrer en France et de changer de voie. À la base, je me rendais à Lyon pour passer un entretien dans une autre école de commerce, mais c’est en sortant de cet entretien que je suis tombée sur le CEFAM, qui était situé sur le même campus. Comme je suis curieuse, je me suis renseignée et j’ai tout de suite accroché à la philosophie de l’école. Quelques mois plus tard, j’intégrais ma première année !

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’école et comment décrirais-tu tes premières années là-bas ?

Plusieurs choses. Déjà, j’ai toujours accordé une grande importance à l’anglais dans mes études. Le programme correspondait aussi à ce que je recherchais et surtout, j’étais très emballée à l’idée d’intégrer une école avec de petites promotions.

Concernant mes premières années au CEFAM, je dirais que tout s’est vraiment bien passé. On a la chance d’avoir des semaines beaucoup moins chargées que dans la plupart des autres écoles et universités. C’était un vrai plus pour moi qui devais jongler avec un job étudiant à côté des cours. Et en parlant des cours, j’ai vraiment adoré l’approche à l’américaine mise en place par l’école. On avait beaucoup de liberté et un rapport de proximité super appréciable avec les profs.

Quel était ton niveau d’anglais en arrivant au CEFAM ?

En plus d’avoir de la famille aux États-Unis, j’ai fait mon lycée au sein d’une option internationale, donc j’étais déjà bilingue lorsque j’ai passé mon bac. Par contre, j’ai vu mes camarades progresser très rapidement au CEFAM. Je repense à quelques amis dont le niveau était… comment dire… [rires, NDLR]. Aujourd’hui, ils sont totalement bilingues et certains travaillent même à l’étranger.

La promesse de vivre une année en immersion dans un campus américain a eu une grande importance dans ton choix ?

Complètement. Mais c’est surtout l’avantage du double diplôme et de sa reconnaissance à l’international qui a pesé dans la balance, étant donné que je savais que je finirais par travailler à l’étranger. Après, bien entendu, l’opportunité de vivre une année sur un campus américain était un véritable plus.

Envisageais-tu déjà l’expérience américaine avant d’intégrer le CEFAM ?

Honnêtement non, pas du tout ! D’autant plus que je ne pense pas avoir le profil type d’une étudiante en école de commerce. C’est grâce à une bourse au mérite et aux différentes aides prévues avec le CEFAM que le projet a pu se concrétiser, mais quelques années en arrière, ça m’aurait semblé totalement irréaliste.

Comment as-tu pris la décision de partir à New York ?

Pour être franche, New York n’était pas mon premier choix. Ce qu’il faut savoir c’est que là-bas, la fac n’est pas située sur un village-campus, contrairement aux universités qu’on peut voir dans les films et les séries. Le truc, c’est que la Pace University était la seule à avoir la spécialité que je voulais absolument faire [management des arts du spectacle et du divertissement, NDLR]. Comme je ne suis pas du genre à vivre avec des regrets, j’ai foncé sur New York et au final, je ne regrette absolument pas mon choix.

Faire le grand saut entre Lyon et New York n’a pas été trop stressant ?

Si, d’autant plus que paradoxalement, je n’ai jamais aimé les grandes villes ! [Rires, NDLR]. J’avais peur et très franchement, je n’ai pas du tout kiffé mes premières semaines. Bon, je vous rassure, si j’y vis encore aujourd’hui, c’est que je m’y sens très bien !

Quels aspects t’ont marquée par rapport à la France lors de ton arrivée aux États-Unis ?

C’est un peu dur de répondre parce que New York n’est vraiment pas représentative des États-Unis. La ville est très cosmopolite, on sent aussi beaucoup l’influence européenne. En revanche, j’ai de la famille au Texas et là, effectivement, le choc culturel est bien présent ! [Rires, NDLR].

Dans les plus grandes différences, je dirais qu’ici, tout est plus grand, que ce soient les routes, les magasins et même les voitures. Les Américains sont très amicaux et accessibles. Ils viennent facilement à ta rencontre et c’est très facile d’entamer une conversation avec eux. Il y a aussi des choses qui peuvent surprendre au premier abord. Je pense tout de suite à leur rapport à la climatisation. Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais ils la mettent absolument partout et tout le temps ! [Rires, NDLR].

Quel a été le rôle du CEFAM dans la préparation de ton voyage ?

Le CEFAM m’a beaucoup aidée dans les démarches administratives. Je pense par exemple au visa, qui est compliqué à obtenir, ou aux candidatures auprès des écoles partenaires. Aussi, il faut savoir que tu peux te rapprocher du bureau des étudiants internationaux si tu as besoin de quoi que ce soit. Tu peux facilement entrer en contact avec des étudiants du CEFAM présents aux États-Unis et échanger avec eux.

Je tiens aussi à dire que le CEFAM fait vraiment bien les choses par rapport aux parents d’élèves. Ça peut sembler bête à dire, mais ils savent se montrer super rassurants. Ils organisent beaucoup de réunions d’information et nous remettent un dossier complet avec tout un tas d’informations vraiment utiles sur des aspects du voyage auxquels on ne pense pas forcément, comme la banque ou le forfait téléphonique. Ça nous permet – à nous et à notre famille – d’aborder le voyage bien plus sereinement, surtout quand tu t’apprêtes à passer une année entière à plus de 6 000 kilomètres de chez toi !

Tu peux nous en dire un peu plus sur la Pace University ?

La particularité à New York, c’est qu’on retrouve un peu plus une université de style européen. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il n’y a pas un campus 100 % dédié aux étudiants comme partout ailleurs aux États-Unis. Les étudiants n’habitent pas sur place et doivent se rendre en cours chaque jour en transports en commun.

Après, ça n’empêchait pas l’université d’organiser régulièrement des événements et on menait une vie étudiante tout à fait normale. J’étais membre de plusieurs clubs et j’avais en plus la chance d’être dans une petite promotion où l’on a très vite pu tisser des liens forts. On organisait des grands spectacles de danse, des festivals de musique, bref, je ne me suis pas ennuyée et les nuits étaient parfois un peu courtes ! [Rires, NDLR].

Concernant les cours, tu as senti de grandes différences entre les systèmes américain et français ?

Oui, il y a clairement un gros écart entre la France et les États-Unis. Mais comme je l’ai évoqué, avec le CEFAM, j’étais déjà habituée au modèle américain. On est invité à travailler le cours chez nous pour pouvoir échanger dessus avec le professeur et ça crée une vraie dynamique.

Personnellement, c’est clairement le modèle que je préfère. Surtout le rapport au professeur. Ici, c’est normal pour les étudiants de se lier d’amitié avec les enseignants et de sortir avec eux après les cours, par exemple. C’est totalement différent de ce que les étudiants peuvent connaître en France, où le cadre est beaucoup plus strict et hiérarchisé. Il faut aussi savoir qu’on a beaucoup moins d’heures de cours, c’est quelque chose de très appréciable si tu veux développer des projets personnels ou trouver un petit job à côté, comme moi.

Et où as-tu travaillé ?

J’ai eu la chance de pouvoir reprendre le travail d’une ancienne étudiante du CEFAM. L’école m’a mise en contact avec elle avant mon départ et j’ai pu débuter dès mon arrivée à New York. Ce qui est drôle, c’est que j’ai à mon tour passé le flambeau à une nouvelle étudiante du CEFAM avant de partir !

Mais pour en revenir à la question, je travaillais au bureau des étudiants étrangers. J’aidais et j’orientais les étudiants américains qui faisaient le chemin inverse du mien. C’était vraiment le job idéal pour faire des rencontres et surtout, ça me permettait de dégager un revenu, car, ce n’est pas une légende, les loyers à New York sont très chers.

À ce propos, comment s’est passée la quête de ton logement ?

J’ai rapidement trouvé une colocation avec d’autres étudiantes étrangères à Brooklyn. Il existe plein de sites internet spécialisés pour les étudiants qui cherchent un logement, donc ça n’a pas été spécialement compliqué, à vrai dire.

Tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu fais aujourd’hui ?

Je travaille pour une marque de cosmétiques centrée sur le bien-être en tant que coordinatrice de marque. Pour résumer, je m’occupe de la gestion de l’image de la marque, des réseaux sociaux et des partenariats avec d’autres marques et des influenceurs. Je sais que c’est cliché, mais je vis vraiment mon rêve américain ! Aujourd’hui, j’habite en plein Soho [quartier branché de New York, NDLR], j’occupe un poste important dans un workplace magnifique, mes collègues sortent tous de Yale ou de Harvard, bref, c’est fou ! Bon, en revanche la charge de travail est vraiment conséquente, mais je ne regrette pas du tout et j’adore vraiment ma nouvelle vie.

Tu parles de rêve américain, mais est-ce vraiment quelque chose que tu as ressenti ?

Totalement. En matière d’opportunités, il y a un vrai fossé entre la France et les États-Unis. Le poste que j’occupe aujourd’hui, je sais pertinemment que je n’aurais jamais pu y prétendre directement après mes études en France. Ici, on ressent vraiment plus le côté méritocratie et pour moi, ça fait une grosse différence.

Pour conclure, quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui hésite à franchir le pas du CEFAM ?

De ne pas hésiter ! [Rires]. Plus sérieusement, je recommande l’école à 100 %, tout simplement. J’y ai passé quatre années formidables. Que ce soit au niveau des cours, des profs ou des amis que j’ai pu me faire, je n’en garde que de bons souvenirs.

Tu souhaites en apprendre plus sur le CEFAM ? Alors n’hésite pas à consulter ces autres témoignages d’étudiants et d’alumni consacrés à la plus américaine des business schools françaises !

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