Enquête RegionsJob 2012 : les recruteurs à l’affût de vos traces sur le Web
Le site d’emploi RegionsJob.com a publié fin novembre 2012 son enquête annuelle dédiée au recrutement via les réseaux sociaux. Si l’utilisation de ces outils pour la recherche d’emploi et de candidats stagne, l’importance accordée aux traces laissées sur le Web s’accroît.
Premier constat : la place accordée à l’identité numérique est de plus en plus grande de part et d’autre. Quelque 87 % des candidats utilisent le Net pour se renseigner sur les entreprises auprès desquelles ils souhaitent postuler. Et ces dernières ne sont pas en reste : 68 % des recruteurs indiquent ainsi faire des recherches en ligne pour se renseigner sur les futurs employés, contre 36 % en 2010. Un quart d'entre eux avouent même avoir écarté des candidats après avoir trouvé des traces négatives sur le Web.
Si la loi liste les informations qui ne peuvent pas être exploitées sous peine de discrimination (sexe, origine, apparence physique ou appartenance religieuse par exemple), il apparaît plus que jamais important de choisir avec soin les informations divulguées sur la Toile.
Les jobboards, l’outil privilégié pour l’emploi
Mais si la présence des uns et des autres sur ces outils s’accroît, leur utilisation en matière de ressources humaines évolue peu. Elle stagne même. Lorsque les internautes sont à la recherche d’un emploi, ils se rendent à 96 % sur les jobboards (sites emploi permettant d’accéder à une liste d’offres et de déposer son CV). Seuls 35 % d’entre eux pensent aux réseaux sociaux. En 2010, ils étaient 36 %.
4 % des candidats obtiennent un poste grâce aux réseaux sociaux
Cette forte inadéquation entre l’offre et la demande pourrait expliquer le fait que peu de postulants obtiennent un poste grâce aux réseaux sociaux. D’après l’édition 2012 de l’enquête de RegionsJob.com, 4 % seulement y sont parvenus. Quant aux recruteurs, ils sont 37 % à avoir embauché au moins une personne via les réseaux.
(1) Enquête effectuée en ligne sur les sites du réseau RegionsJob et auprès des adhérents de l’ANDRH (Association nationale des directeurs des ressources humaines) du 18 juin au 30 juillet 2012. Échantillon de 8.116 candidats et 490 recruteurs.