Portrait

Les débuts de Magali, jeune diplômée en ressources humaines

Par Marc-Antoine Bindler, publié le 07 juillet 2009
1 min

Magali Berger, diplômée RH (ressources humaines)Diplômée en septembre 2007 d’un master en relations humaines et organisation de l’IAE (institut d’administration des entreprises) Lyon (école rattachée à Lyon 3), Magali Berger – âgée aujourd'hui de 25 ans – devient dans la foulée chargée de mission en RH (ressources humaines) au sein de la filière santé du groupe de recrutement Adecco. Un poste qu’elle trouve avant même de décrocher son diplôme, en partie grâce à un stage de 3 mois.

Un réseau créé pendant ses études


Le master effectué par Magali prévoyait 2 périodes de stage : l’une de 3 mois en première année, l’autre de 6 mois en seconde année. "Cela m’a permis de tisser un solide réseau de contacts", analyse aujourd’hui la jeune femme. Pour rechercher son premier stage, l’étudiante passe par le service spécialisé de l’IAE, et notamment par son portail d’offres de stages et d’emploi, Cap entreprise.

Trois mois de stage chez son futur employeur. Magali établit plusieurs contacts par ce biais, mais c’est après l’envoi de quelques candidatures spontanées qu’elle reçoit une réponse favorable d’Adecco Medical, filière du groupe de recrutement et d’intérim spécialisée dans la santé. Durant 3 mois, elle y effectue plusieurs missions : fidélisation d’intérimaires, formation et animation sur le système qualité de l’entreprise.

Une année en alternance pour une insertion professionnelle plus rapide… Pour sa seconde année de master, Magali choisit la voie de l’alternance, travaillant dans l’entreprise ANACT (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) à raison de 2 jours par semaine. Un mode d’études qu’elle a déjà expérimenté en IUP (institut universitaire professionnalisé) management des équipes et qualité (devenue depuis l'École universitaire de gestion innovante), et qui, malgré un rythme soutenu entre stage et rédaction du mémoire, est pour beaucoup dans son insertion professionnelle rapide.

… et "une plus grande immersion". "Être présent dans l’entreprise sur une plus longue durée permet bien sûr une plus grande immersion. Mais cela donne surtout la possibilité de mener des projets de A à Z, ce qui n’est pas assuré pendant les stages d’été", analyse Magali. Lors de cette expérience professionnelle, les missions de la jeune femme s’orientent principalement vers de la gestion de compétences. Là encore, Magali n’a pas eu de difficulté à décrocher ce contrat d’alternance, obtenu par le biais d’un de ses profs de master, membre de l’ANACT.

À l’obtention de son diplôme, deux offres d’emploi !


À la fin de son master, Magali se voit offrir du travail dans chacune des 2 structures qu’elle a fréquentées. L’ANACT lui propose un emploi tourné principalement vers le conseil d’entreprise. Quant au poste de chargé de mission RH à pourvoir chez Addeco Medical, c’est lors d’une visite auprès de ses anciens collègues qu’elle en apprend l’existence. Une offre lui est faite.

D’abord, le choix de la prudence. Magali préfère la proposition d’Adecco à celle de l’ANACT, qui ne lui semble pas correspondre à sa jeune expérience. "Je ne voyais pas la légitimité d’un jeune diplômé de même pas 25 ans à occuper un poste de conseiller d’entreprise. Il faut beaucoup d’expérience. Je désirais travailler dans et pour l’entreprise, avec des fonctions assez généralistes et polyvalentes. Mes tâches vont de la gestion de la rémunération à de la gestion sociale, en passant par le comité d’entreprise."

Puis, très vite, de nouvelles responsabilités. L’expérience acquise en alternance permet à Magali de réduire son temps d’adaptation dans l’entreprise, "même s’il y a forcement une certaine appréhension lorsqu’on se jette dans le grand bain". Elle se rassure très vite. Embauchée à l’origine pour occuper un poste de développement des compétences, un départ en congé maternité dans l’entreprise la contraint à récupérer des fonctions élargies. "Lorsqu’on m’a dit que personne n’avait remarqué le changement, cela a été la plus belle récompense possible."

Un poste polyvalent au service de l’entreprise


Sa journée de travail, la jeune chargée RH la passe à jongler entre sa boîte mail et son téléphone. Elle s’occupe des avenants aux contrats de travail, organise des réunions du CE (comité d’entreprise) et en assure la communication auprès des salariés. Elle gère également les demandes de ces derniers et prépare les dossiers juridiques.

Conseiller les managers, sans s’immiscer. Cependant, sa tâche principale relève du conseil auprès des managers. "Il faut toujours être disponible, à leur écoute et, dans le même temps, ne jamais s’immiscer dans la relation manager-collaborateur, tout en gardant une simple position de conseil. Le manager vient me voir par exemple pour le recrutement d’un candidat : il me consulte pour déterminer le type et la durée de CDD [contrat à durée déterminée, NDLR]. De même, on discute de la rémunération du candidat en fonction de notre grille et des salaires des autres collaborateurs. Le manager nous sollicite aussi en cas de difficultés avec un collaborateur, afin que nous trouvions les meilleures solutions."

À ses débuts, Magali touchait environ 2 000 € brut par mois. Un an et demi plus tard, son salaire a augmenté d’environ 150 €. Travaillant dans un petit service RH, la jeune femme voit peu de possibilités d’évolution à moyen terme. En revanche, par le biais du groupe Adecco, elle peut se voir confier des missions transversales supplémentaires, et ainsi voir son salaire augmenter ponctuellement.

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