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Réviser la culture générale 2024 en prépa éco : violence et plaisir

Par Agnès Millet, publié le 10 octobre 2023
3 min

Les candidats de prépa éco aux concours des écoles de commerce, devront travailler, en 2024, sur le thème de la violence pour l'épreuve de culture générale. Aurélie Palud, professeure de lettres, vous propose de creuser l'articulation paradoxale de la violence et du plaisir.

En culture générale, les candidats de prépa éco aux concours d'accès aux écoles de commerce devront travailler sur le thème de la violence.

Pour vous accompagner dans votre préparation du sujet, en parallèle de vos cours, nous vous proposons neuf vidéos. Dans cet épisode, Aurélie Palud, professeure de lettres au lycée Ozenne de Toulouse (31), vous propose d'articuler les notions de violence et de plaisir.

Quels rapports entre la violence et le plaisir ?

S'il peut sembler étonnant de relier les deux notions, Aurélie Palud trouve une première piste impliquant violence et plaisir. Convoquant le marquis de Sade, elle rappelle la théorisation du sadisme et du masochisme, qui mêlent le plaisir charnel avec la violence et la douleur.

Elle évoque également l'image de cruauté que peuvent renvoyer des enfants s'amusant à faire souffrir des animaux, en se référant à un extrait de John Locke, philosophe anglais du XVIIe siècle.

Plaisir de regarder la violence

De façon plus indirecte, elle rappelle le plaisir que l'on peut avoir à assister à un spectacle violent. D'Aristote à Tarantino, en passant par Jean-Luc Godard, les auteurs et artistes ne manquent pas pour analyser le goût du public pour des scènes violentes.

 Elles peuvent même susciter le rire, comme dans le théâtre d'Alfred Jarry ou le film Sacré Graal, des Monty Python.

Pourtant, l'esthétisation de la violence n'est pas sans poser de dilemme moral, qu'Aurélie Palud analyse en se référant à Vincent Jouve.

La violence des contes

Plus ancrée dans la société, la violence des contes – comme Le petit chaperon rouge - peut presque passer inaperçue, alors que son rôle est crucial pour le développement des plus jeunes, note Bruno Bettelheim.

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