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Réviser la culture générale en prépa éco : les victimes de la violence

Par Agnès Millet, publié le 10 octobre 2023
3 min

Si vous visez cette année les concours des écoles de commerce, il faudra s'attaquer au nouveau thème de culture générale : "la violence". Jean-Baptiste Juillard, professeur de philosophie, vous propose de penser la violence du point de vue des victimes qui la subissent.

Le thème de la violence est cette année retenu pour l'épreuve de culture générale des concours d'accès aux écoles de commerce post-prépa.

Pour enrichir votre réflexion, en parallèle de vos cours, nous vous proposons neuf vidéos de culture générale.

Dans cet épisode, Jean-Baptiste Juillard, professeur de philosophie, vous propose de creuser la question des victimes de la violence.

La violence définie par ses victimes

"La violence est ce qui fait des victimes", rappelle Jean-Baptiste Juillard. Selon René Girard, notre époque se caractérise même par "le souci des victimes". Ce qui rend cet angle d'autant plus intéressant à creuser.

La notion de violence évolue dans l'histoire

Pourtant, même en partant des victimes qu'elle fait, la violence reste difficile à saisir parfaitement. Là encore, les lignes de front ont bougé au cours de l'Histoire.

Jean-Baptiste Juillard revient ainsi longuement sur la pratique de l'esclavage moderne, en s'appuyant sur Aimé Césaire.

Le professeur rappelle également, avec Voltaire, que cette violence peut parfois être intériorisée par les victimes elles-mêmes, qui ne perçoivent alors même plus l'injustice et la violence.

La violence symbolique

Autre évolution : l'émergence de la notion de violence symbolique, portée notamment par Pierre Bourdieu. On retrouve Max Weber et Raymond Aron, pour tenter de répondre à la question "la violence symbolique est-elle vraiment une violence ?"

Des victimes animales

Pour ouvrir encore la réflexion, et la relier à d'autres enjeux contemporains, Jean-Baptiste Juillard questionne la situation de l'animal. Désormais, dans le droit français, l'animal peut être considéré comme une victime, souffrant des violences subies.

Un sentiment partagé par une partie grandissante de la population.

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