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Louise, élève à Centrale Lille : "J'ai été étonnée par la diversité des matières enseignées"

Louise, Centrale Lille
Louise, Centrale Lille © Sophie Blitman
publié le 15 décembre 2012
1 min

C’est grâce aux conseils d’une de ses enseignante que Louise opte pour une classe préparatoire tandis que ses excellents résultats lui permettent d’obtenir des aides financières. Tel est le parcours de cette jeune fille de 21 ans aujourd’hui en 2e année de Centrale Lille.

Comment avez-vous choisi votre orientation en terminale ?

J’étais une bonne élève au lycée mais je n’avais jamais entendu parler de classe prépa. Je ne viens pas d’un milieu d’ingénieurs et c’est ma prof de maths qui m’a incitée à m’engager dans cette voie, me disant que j’avais le potentiel pour cela. Pour réussir en prépa, il faut avoir des marges de manœuvre, ne pas être au maximum de ses capacités en terminale.

La maths sup/maths spé, c’est un rythme intense qui tranche vraiment avec le lycée. En revanche, il y a beaucoup de rumeurs sur la prépa, selon lesquelles les élèves piquent les cours des autres et les brûlent… Ce n’est pas vrai du tout ! Ne serait-ce que parce qu’on est concentré sur son propre travail, et puis les concours sont nationaux.

Le jour J, il y a une part de chance, on tombe sur des sujets que l’on connaît plus ou moins bien. Pour moi ça a plutôt bien marché, et j’ai aussi gagné des points dans les matières littéraires. Mais je n’ai pas passé tous les concours, par exemple celui de Polytechnique : je savais que le niveau était trop haut pour moi, ce n’était pas la peine de m’épuiser à passer les épreuves, d’autant que j’avais pas envie de refaire un an de prépa supplémentaire. Il faut être réaliste dans les concours que l’on choisit de passer.

Pourquoi avoir opté pour Centrale Lille ?

Le caractère généraliste des Ecoles centrale me plaisait. Mon premier vœu était Centrale Lyon mais je n’étais pas assez bien classée pour l’obtenir. Mon deuxième choix était Centrale Lille pour des raisons de localisation : j’ai de la famille à Lille, et le fait que l’école gère une résidence étudiante était à mes yeux un avantage. Les documents envoyés par l’école, notamment la plaquette alpha qui donne un aperçu de la vie étudiante, m’ont aussi donné envie d’y aller.

Qu’est-ce qui vous a le plus marquée en entrant à l’école ?

J’ai vraiment été étonnée par tout ce que l’on y fait : c’est un choc quand on sort de prépa. L’école propose énormément de matières très diversifiées, et pas uniquement dans les sciences dures. On a par exemple des cours d’économie et de management qui m’intéressent pour la culture générale, même si je ne veux pas en faire mon métier.

En fin de première année, j’ai découvert la bio-ingénierie, un domaine qui touche à différentes matières comme la biologie, la physique, la chimie, mais aussi la mécanique ou l’optique. Les débouchés sont vastes, des nanotechnologies aux biomatériaux, en passant par l’instrumentation dans le domaine hospitalier (scanner, IRM…).

Et à côté des cours, vous participez à la vie associative ?

Oui, je fais partie du club jeux de société qui organise des soirées au sein de l’école, et avec d’autres établissements, notamment la fac de sciences de Lille 1 et Télécom Lille. Je me suis aussi lancée dans le théatre d’improvisation : on fait des matchs entre nous, mais aussi avec Sciences po Lille.

La vie de campus semble animée…

Il y a d’une part le campus de l’université de Lille 1 à Villeneuve d’Asq. Centrale en fait partie, et la résidence, directement gérée par l’école, se trouve juste à côté. On s’y retrouve, notamment au foyer où sont régulièrement organisées des soirées. Et puis, nous ne sommes qu’à 15-20 minutes en métro du centre de Lille, où la vie étudiante et culturelle est aussi très riche.

Comment financez-vous vos études ?

Après le bac, j’ai bénéficié de différentes aides financières : avec 20 de moyenne au bac (grâce au jeu des options car je faisais latin et grec), j’ai obtenu  une bourse au mérite de 200 € par mois pour mes trois premières années d’études supérieures. J’ai aussi obtenu de la région Rhône-Alpes le prix de la vocation scientifique et technique des femmes, d’un montant de 1.000 €.

Par ailleurs, je suis boursière de l’échelon zéro, ce qui m’a permis de ne pas payer les inscriptions aux concours et d’être exonérée de frais de scolarité à l’école.

Propos recueillis par Sophie Blitman


 

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