Pass sanitaire : les modalités pour voyager en Europe
Si vous prévoyez de voyager en Europe, vous aurez potentiellement besoin de votre pass sanitaire, et ce, qu’il s’agisse d’une mobilité touristique ou étudiante.
Déjà effectif en France depuis l'été dernier, le pass sanitaire est désormais indispensable pour voyager en Europe. Avec la réouverture progressive des frontières le 9 juin 2021, les modalités de séjour à l'étranger se sont précisées. Le 1er juillet, le pass sanitaire européen a donc fait son apparition pour favoriser les déplacements au sein de l’espace européen. Voici ce qu’il faut savoir.
Tests ou vaccination comme preuves pour voyager
Depuis le 1er juillet 2021, le test PCR n'est plus l’unique condition pour entrer sur le sol d’un pays européen. Désormais, le pass sanitaire, ou certificat, peut vous être demandé lors d’un déplacement en Europe. Il contient la preuve de votre vaccination, de la réalisation d’un test PCR ou antigénique de maximum 72 heures ou encore, d’un rétablissement du Covid-19 de moins de six mois (attention, ce dernier argument n'est pas admis dans tous les pays). Seuls les autotests n’entrent pas dans le cadre du pass sanitaire.
Pour ce qui est des vaccins, quatre sont reconnus par l’Agence européenne du médicament : Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. La vaccination est dite "complète" au bout de deux semaines* après la deuxième injection (ou quatre semaines après l’unique injection pour Johnson & Johnson).
Attention, certains pays peuvent ajouter des consignes supplémentaires en fonction de l’évolution de la crise sanitaire et des variants. D'autres pays font également des distinctions selon si vous arrivez en voiture, en train ou en avion. Pensez donc à bien vérifier les modalités avant votre départ sur le site France Diplomatie.
Les mêmes règles s'appliquent à votre retour en France. Vous devez présenter votre pass sanitaire et si vous n'êtes pas vacciné, présenter un test PCR ou antigénique. Mais comme le précise l'Assurance Maladie, "seuls les tests à caractère médical (présence de symptômes), sur prescription médicale, sont pris en charge par l’assurance maladie française lorsqu’on doit réaliser un test nécessaire de façon immédiate. Il convient alors de présenter sa carte européenne d’Assurance Maladie (CEAM) au moment de la réalisation du test". Pour les tests réalisés en dehors de l'espace européen, les conditions sont similaires et le remboursement est de 35 euros maximum.
Un pass sanitaire valable au sein de l’espace européen uniquement
Ce pass sanitaire est à la fois valable en France et dans tout l’espace européen. Ce qui comprend les 27 pays de l’Union européenne ainsi qu'Andorre, l'Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse, le Vatican et, depuis novembre 2021, le Royaume-Uni.
Vous pouvez obtenir votre attestation de vaccination auprès de l’Assurance maladie. Le document "Certificat Covid numérique UE" contient un QR code délivrant toutes les informations sur l'état de votre vaccination (vaccin administré, nombre de doses, date et pays de la vaccination). Il est traduisible en anglais sur l'application TousAntiCovid, où vous pouvez également télécharger directement votre pass. Si cela ne fonctionne pas, une capture d'écran du QR code peut être présentée aux autorités. Toutes les personnes de plus de 12 ans doivent présenter ce pass sanitaire pour voyager.
Les conditions de voyage varient selon les pays et l’évolution de la crise sanitaire. Quatre zones se distinguent : verte, orange, rouge ou rouge écarlate. En zone verte, les déplacements sont autorisés mais la présentation du pass sanitaire reste nécessaire. En zone orange, seules les personnes vaccinées peuvent se déplacer sans motif impérieux. En zone rouge et rouge écarlate, les conditions sont plus strictes et demandent, selon les pays, un motif impérieux, un test au départ et à l’arrivée ainsi qu’un isolement. Cela concerne majoritairement les pays d'Amérique du Sud mais aussi certains pays d'Afrique, les Etats-Unis, la Tunisie, la Russie...
*Le pass sanitaire est actif en France au bout d'une semaine après la deuxième injection, ce qui n'est pas le cas dans le reste des pays européens.
