VIDÉO. Diplômée d'un master d'une grande école de commerce, Candice a décroché un poste de responsable des ventes en intérim dans une entreprise pharmaceutique. Témoignage d'une jeune professionnelle qui a adapté sa recherche d'emploi à la conjoncture du marché du travail peu favorable aux recrutements des débutants.
"Ce n'est peut-être pas le job de mes rêves mais j'y apprends beaucoup de choses et je récupère des compétences qui me seront utiles pour mon prochain emploi". À 24 ans, Candice, diplômée en 2019 d'un master d'une grande école de commerce a joué la carte du pragmatisme pour son insertion sur le marché du travail.
La crise du Covid-19 a en effet profondément dégradé l'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2019 : le taux d'emploi a chuté de 16% l'an passé, selon la dernier baromètre de l'Apec (l'Association pour l'emploi des cadres).
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Premier emploi : des concessions, mais "pas de sentiment de déclassement" pour Candice
Spécialiste du commerce international, Candice a effectué des stages en Argentine et en Espagne. Elle a également réalisé un VIE (volontariat international en entreprise) au Luxembourg. Elle rêvait, pour son premier emploi, d'un poste à l'étranger. Mais la crise sanitaire et les difficultés pour se déplacer à l'étranger l'ont conduite à changer son fusil d'épaule.
La jeune femme s'est adaptée à la nouvelle donne du marché de l'emploi des jeunes diplômés et elle a accepté un poste en région parisienne, en contrat précaire, dans un secteur différent de celui qu'elle envisageait. Des concessions, oui, mais sans rien sacrifier sur l'essentiel : "Je n'éprouve pas de sentiment de déclassement, je me suis adaptée".
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