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Orientation post-bac : que faire après la spécialité biologie-écologie ?

La spécialité biologie-écologie propose une "approche naturaliste" du monde qui nous entoure.
La spécialité biologie-écologie propose une "approche naturaliste" du monde qui nous entoure. © Adobe Stock/VectorMine
Par Alexandra Luthereau, publié le 14 décembre 2023
3 min

Uniquement proposée dans la filière générale des lycées agricoles, la spécialité biologie-écologie ouvre les portes des études supérieures dans les filières biologie, ingénieurs en agronomie et vétérinaires.

Au lycée général, la spécialité biologie-écologie est assez proche de la spécialité SVT (sciences de la vie et de la Terre). "Dans ces deux spécialités, le programme de biologie est le même", précise Delphine Roumier, professeure de biologie-écologie au lycée agricole Olivier de Serre à Quetigny (21).

Une spécialité scientifique tournée vers la nature

La différence : en biologie-écologie, on n’étudie pas les sciences de la Terre comme la géologie, mais l’écologie. Surtout, cette spécialité, que l’on retrouve uniquement dans la filière générale des lycées agricoles, se démarque par une démarche terrain et du vivant plus marquée que dans la spécialité SVT, avec de nombreuses sorties pour analyser les paysages et observer l’interaction entre les espèces par exemple.

"C’est une approche naturaliste de ce qui nous entoure", résume la professeure. "Cette spécialité permet de développer des compétences scientifiques, d’observation et de forger un esprit de synthèse", complète Patricia Duverneuil, directrice du CIO Espace Innovation Orientation à Paris (75).

La biologie-écologie idéale pour des études d'ingénieur agronome ou de vétérinaire

Les élèves combinent souvent la biologie-écologie avec la spécialité mathématiques ou physique-chimie. Avec une telle combinaison, les élèves peuvent poursuivre en classe prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) pour ensuite passer les concours des écoles d’ingénieurs en agronomie et agro-alimentaire, ou ceux des écoles vétérinaires. Dès la terminale, les élèves de cette spécialité ont aussi la possibilité de passer le concours Geipi Polytech pour entrer dans l’une des 35 écoles publiques d’ingénieurs post-bacs, parmi lesquelles les écoles polytechniques ou l’Institut Agro Dijon, par exemple.

Il est également possible de poursuivre ses études à l’université, en filière biologie, notamment en BOP (biologie des organismes et des populations), pour laquelle les élèves ayant suivi biologie-écologie "sont bien armés", pointe Delphine Roumier. La faculté de médecine est également une option "car en biologie-écologie, on étudie pas mal le système nerveux et le système immunitaire", souligne-t-elle.

BUT, BTS et classes passerelles agro/veto

Pour les bacheliers qui préfèrent une poursuite d’étude courte, il existe plusieurs BUT en agronomie ou biologie (génie biologie, biologie médicale…) et aussi de nombreux BTS agricoles comme l’ACD (agriculture et culture durables), le GPN (gestion et protection de la nature), les BTS biotechnologie, bio contrôle, etc.

"Les BTS avec une dominante biologie sont très nombreux au ministère de l’Agriculture", souligne Delphine Roumier. Mais choisir un BTS ne signifie pas forcément arrêter ses études au bout de deux ans, fait savoir la professeure. Le ministère propose plusieurs classes passerelles, pour permettre aux titulaires de BTS de poursuivre ensuite vers des voies plus longues, en écoles d’ingénieur ou vétérinaire."

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