Cinq raisons d’étudier à Brest
Entre terre et mer, la cité du Ponant séduit près de 30.000 étudiants, notamment grâce à ses formations en sciences de la mer, et à sa vie culturelle riche. A Brest les loyers sont aussi moins chers que dans d’autres régions.
À Brest (29), près d’un habitant sur six est étudiant. Malgré sa réputation pluvieuse, la deuxième métropole étudiante bretonne (après Rennes), séduit notamment grâce à un coût de la vie moins élevé que dans d’autres villes universitaires, des formations spécialisées et une vie culturelle riche.
1. Un coût de la vie en hausse mais toujours adapté aux plus petits budgets
Malgré l’inflation, Brest continue de charmer le porte-monnaie des étudiants. L’an passé, la métropole était la septième ville universitaire la moins chère (sur 47). Ainsi selon les analyses de l’Unef, un étudiant débourserait en moyenne 883,14 euros pour vivre dans la métropole bretonne, contre 1.332,52 euros à Paris ou 1.089,48 euros à Lyon. Et ce notamment grâce à des loyers plus abordables. Comptez en moyenne 388 euros pour un appartement étudiant, contre 862 euros à Paris ou 596 euros à Lyon. Un montant qui augmente toutefois plus vite que dans la plupart des villes françaises (comptez une hausse de 13,78% par rapport à 2021).
Côté transports, la métropole figure parmi les seules à proposer un tarif solidaire pour les étudiants boursiers. Comptez 270 euros pour un abonnement annuel, mais 124,30 euros si vous êtes boursier (échelon 3 ou 4) de moins de 26 ans. De quoi vous déplacer en illimité en tramway, bus, ou à bord de l’emblématique téléphérique urbain.
Bien que située à l’extrémité ouest du Finistère, la métropole brestoise est relativement bien desservie. Vous pourrez rallier Paris en train en 3h46 en moyenne. Les bus et TER Breizhgo maillent eux toute la Bretagne à des prix attractifs pour les moins de 26 ans. La ville est aussi ouverte sur l’international via un aéroport qui dessert plusieurs capitales européennes.
2. Brest, une ville d'arts et de culture
Salles de spectacles (le Quartz, La Carène), de théâtre (Le Mac Orlan), de cinéma, musées, médiathèques, l’Atelier des Capucins, immense espace dédié aux arts et à la création … Brest offre une vie culturelle des plus dynamiques. De nombreux évènements sont répertoriés dans l’agenda de la métropole. Sans compter les festivals organisés tout au long de l’année dans la région (Fête du bruit à Landerneau, festival du Bout du Monde à Crozon ou Vieilles Charrues à Carhaix, etc.).
Si vous restez sur votre faim, l’Université de Bretagne occidentale (UBO), dont le campus principal se situe à Brest, compte parmi ses plus de 200 associations étudiantes, une association audiovisuelle, une autre consacrée aux spectacles vivants, plusieurs bureaux des arts et de la culture...
3. La cité du Ponant vit au rythme de l'océan
Que diriez-vous d’un plongeon entre deux cours ? Certes, il faut s’éloigner quelque peu du centre-ville pour trouver des plages de sable fin. Mais la cité du Ponant bénéficie d’une ouverture directe sur l’océan appréciable, doublée d’un patrimoine historique et architectural riche. On ne cite plus son musée national de la Marine ou son impressionnante rade.
Une façade maritime qui ravit les passionnés de sports nautiques. Parmi la soixantaine d’associations sportives répertoriées par l’UBO, vous pouvez vous initier gratuitement, après vous être acquitté de votre CVEC — à la planche à voile ou au kayak avec le centre nautique du Moulin blanc, au surf ou au kitesurf.
4. Des formations spécialisées et nombreuses
Autre avantage de son ouverture maritime, Brest bénéficie de formations de pointe en matière de sciences de la mer. La ville hôte de l’Ifremer abrite ainsi l’Institut universitaire européen de la mer et ses masters en sciences du littoral. L’UBO se hisse d’ailleurs à la onzième place du classement mondial de Shanghai 2022 dans le domaine de l’océanographie.
En dehors de la myriade de formations universitaires en sciences humaines, techniques ou encore en médecine proposées par l’UBO, et de la trentaine d’établissements de formation post-bac, la métropole offre également des formations d’ingénieur réputées, y compris en alternance ou en formation continue. Ainsi, l’IMT Atlantique, l’ENIB, l’ENSTA Bretagne, l’Esiab, CESI, l’ISEN ou l’École navale proposent des formations d’ingénieurs généralistes, en agroalimentaire, électronique, informatique, hydrographie, océanographie, etc.
5. Un bassin d'emploi riche et dynamique
À l’image des formations variées qu’elle propose, Brest constitue également un bassin d’emploi riche et dynamique, facilitant l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Selon l’APEC, Brest est notamment la deuxième ville de Bretagne (après Rennes) qui concentre le plus d’emplois de cadres. De nombreuses PME choisissent la ville finistérienne pour se développer, dans des secteurs aussi variés que le numérique, la banque-assurance, les sciences de la mer, etc.
La santé n’est pas en reste puisque 6.500 personnes travaillent au sein du CHRU de Brest, au huitième rang national pour la recherche. Ce qui en fait le second employeur de la métropole, derrière la base de défense Brest-Lorient, en lien constant avec les écoles d’ingénieur locales.
