Témoignage

Objectif grande école. Julie, en DUT : "J'ai fini mes dossiers, mais je crains les oraux"

Julie, étudiante en DUT, veut intégrer une école d'ingénieurs
Julie, étudiante en DUT, a postulé pour intégrer plusieurs écoles d'ingénieurs. Elle attend de savoir si elle passera les oraux. © Photo fournie par le témoin
Par Laura Makary, publié le 09 mai 2017
1 min

Jusqu'à la rentrée 2017, l'Etudiant suit trois jeunes, un lycéen et deux étudiantes, qui ont un point commun : ils veulent intégrer une école d'ingénieurs. Julie, étudiante en deuxième année de DUT sciences et génie des matériaux à Chambéry, peaufine ses dossiers de candidature et appréhende déjà les entretiens avec les écoles.

Épisode 2. Début mai, Julie, 20 ans, termine ses dossiers. Cette étudiante en deuxième année de DUT sciences et génie des matériaux à l'IUT de Chambéry souhaite intégrer une école d'ingénieurs à partir de la rentrée 2017 et travaille sur ses lettres de motivation et documents à fournir.

En ce moment elle peaufine ses candidatures à l'INSA Lyon et à Polytech. "Pour le groupe INSA, j'ai droit à deux vœux d'écoles et de filières. J'ai donc choisi l'INSA Lyon en matériaux et en mécanique. Pour Polytech, la démarche est un peu différente : il faut envoyer son dossier et c'est le réseau qui fait plusieurs propositions", détaille-t-elle. L'ensemble doit être renvoyé avant fin mai. Julie a également candidaté pour entrer à Grenoble INP-Phelma en mars.

Lire aussi l'épisode 1 : Julie, en DUT : une voie plus concrète pour devenir ingénieure

Être original, mais pas trop

Tout cela, à côté de son DUT, prend du temps. "Ce n'est pas simple de réunir tous les documents requis. Il faut fournir les appréciations des professeurs, nos notes avec le cachet de l'école, les classements, le diplôme du bac, un avis sur la poursuite d'études par l'IUT, mais aussi une lettre de motivation écrite à la main", souligne l'étudiante. C'est cet exercice qui lui demande le plus d'investissement. "C'est le plus important pour l'école, car c'est l'occasion de me présenter, d'expliquer pourquoi j'aimerais y étudier et ce que j'aimerais faire plus tard. Il faut être original, mais pas trop non plus", explique Julie. Dans ses lettres, l'étudiante a voulu parler avant tout d'elle-même et de son projet.

Réservée mais motivée

Si son dossier est retenu par l'une des écoles, l'étape suivante sera l'entretien, qu'elle appréhende. "Je suis assez réservée, donc je crains les oraux. Mais je me prépare avec des amis déjà élèves ingénieurs ou avec ma famille. C'est compliqué d'attendre avec le stress de ne pas encore savoir", confie-t-elle. Julie sera fixée en juin sur ses candidatures. Les oraux suivront alors rapidement.

La jeune femme reste motivée. Et son stage de trois mois, qu'elle suit actuellement, la pousse d'autant plus. "Je travaille en tant que technicienne dans la recherche, donc avec beaucoup de manipulations et de travail avec les ingénieurs. Cela regroupe totalement ce que je veux faire plus tard. Sauf que c'est vraiment le travail d'ingénieur qui me donne envie, car l'ingénieur supervise, oriente la démarche et fait le lien avec l'entreprise, par exemple, pour transmettre les résultats." Malgré le stress qui monte peu à peu, Julie reste sûre de sa décision de poursuivre ses études. Et attend désormais ses résultats avec impatience.

Retrouvez les épisodes de notre série "Objectif grande école" et suivez Antonin, Élisabeth et Julie dans leur parcours pour intégrer une école d'ingénieurs :

- Antonin, en terminale S : "Je vise une école d'ingénieurs postbac". Épisode 1

- Élisabeth en prépa scientifique : "On est tous dans le même bateau". Épisode 1

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