Décryptage

Jobs, stages… les autres possibilités pour partir aux États-Unis

Par Sophie Collet, mis à jour le 07 juin 2018
1 min

Vous ne pouvez pas partir en séjour d'études, mais vous n'êtes pas prêt à renoncer à une expérience américaine ? Pas de panique, il existe d'autres opportunités de découvrir le pays de l'Oncle Sam. Voici trois pistes extraites de l'ouvrage “Partir étudier à l'étranger” de Sophie Collet.

Devenir assistant de français dans une fac américaine

Cette excellente opportunité de partir à moindres frais n'est pas encore très connue. “Nous avons encore peu de candidats pour ce programme”, confirme Céline Ouziel, conseillère à la Commission franco-américaine. Cette structure officielle de promotion en France des études américaines propose en effet aux étudiants français, titulaires d'au moins une licence, environ 30 postes d'assistants de langue française aux États-Unis.

Les postes se situent sur l'ensemble du territoire américain et délibérément à l'écart des destinations les plus connues. Les assistants suivent aussi deux cours à l'université dont ils dépendent ou qui se situe à proximité de l'établissement où ils enseignent. Leurs frais de voyage, de visa, d'assurance maladie et de séjour sont payés par la commission Fulbright ou l'université (ils doivent toutefois avancer le prix du billet d'avion). Cette formule représente sans conteste un des meilleurs moyens de découvrir les États-Unis dans des conditions privilégiées.

Trouver un job d'été

Si vous souhaitez faire d'une pierre deux coups (c'est-à-dire améliorer votre anglais en gagnant un peu d'argent), le job d'été représente une excellente solution. Même si vous trouvez vous-même votre emploi à distance, vous aurez besoin d'un “organisme sponsor”. Ces structures agréées par l'État américain sont les seules habilitées à délivrer le formulaire DS-2019 que vous devrez présenter lors de la demande de visa. Ce sont des organismes privés et payants. Ils proposent aussi l'assurance santé obligatoire et peuvent vous orienter vers un employeur. Ensuite, à vous les petits boulots de vendeur de souvenirs, d'hôte d'accueil ou de jardinier, pendant quatre mois au maximum !

Pour en savoir plus et connaître la liste des organismes sponsors agréés, consultez le site de l'ambassade des États-Unis en France. La liste complète est accessible à cette adresse : http://photos.state.gov/libraries/france/5/visafr/niv-etudiants-agents.pdf

Au total, l'investissement pour trouver un job d'été s'élève au minimum à 1.600 € : frais pour l'organisme sponsor, le visa et le billet d'avion. Sur place, vous devrez en outre payer votre logement.

En moyenne, ces petits jobs sont rémunérés 1.100 $ par mois pour trente-cinq heures hebdomadaires. Au mieux, à la fin de votre séjour, vous serez rentré dans vos frais et aurez même gagné un peu d'argent de poche. Mais en aucun cas vous n'aurez pu réunir autant d'argent qu'en prenant un petit job similaire en France.

Faire un stage

Bonne nouvelle : les stages aux États-Unis sont la plupart du temps bien payés ! Car, pour les Américains, ils représentent un véritable premier pas dans la vie professionnelle et non pas un passage obligé pendant les études. Les autorités américaines autorisent les stages pour une durée maximale de dix-huit mois. De la même façon que pour les petits boulots, vous aurez besoin d'un “organisme sponsor”. Les démarches à effectuer sont très similaires.

POUR ALLER PLUS LOIN
À découvrir aux Éditions de l'Etudiant :
Partir étudier à l'étranger”,
par Sophie Collet.

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