Études : Économie, commerce : quelles études, quelles formations pour intégrer le secteur ?

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Analyste de données © AndreyPopov/gettyimages

Quelles études supérieures sont possibles dans l’économie et le commerce ? De l'administration de biens aux services RH (ressources humaines) en passant par l'auto-entreprise, les étudiants qui souhaitent exercer dans ces filières doivent avoir le sens du contact et aimer les chiffres.


Quels sont les métiers de l’économie, de la gestion et du commerce ?

La gestion, le commerce et l’économie sont des secteurs transversaux qui permettent d’accéder à des métiers très divers dans les entreprises ou les administrations :

      • comptable,

      • chargée RH,

      • directeur des ressources humaines,

      • directeur marketing,

      • chef d’entreprise, etc.

Ces métiers exigent d’être rigoureux et de savoir communiquer, aussi bien au sein de l’entreprise (avec d’autres services), qu’avec des interlocuteurs extérieurs (clients, fournisseurs). Les secteurs d’activité dans lesquels ils s’exercent sont eux aussi variés (services, industries, administrations, etc.) et les formations qui y mènent – le plus souvent de niveau bac+5 – sont nombreuses.

Quelles études à bac+2 / bac+3 ?

Les BTS et BUT pour travailler dans le commerce ou le management

Les BTS du domaine du commerce et de la vente sont préparés dans des lycées publics ou des établissements privés, à temps plein ou en apprentissage. Ce sont des formations pratiques de deux ans qui permettent d’entrer directement dans la vie active à des postes de commerciaux, d’assistants marketing, d’assistants ressources humaines. On peut citer les formations suivantes :

      • BTS MCO (management commercial opérationnel),

      • BTS NDRC (négociation et digitalisation de la relation client),

      • BTS CI (commerce international),

      • BTS TC (technico-commercial).

Les BUT (ex-DUT rénovés devenus des diplômes reconnus à bac+3) sont dispensés dans les IUT (instituts universitaires de technologie). Les principales spécialités sont :

      • BUT GEA (gestion des entreprises et des administrations),

      • BUT TC (techniques de commercialisation),

      • BUT GACO (gestion administrative et commerciale des organisations).

Bon à savoir : les inscriptions en BTS et BUT passent par la plateforme Parcoursup et la sélection s’effectue sur dossier puis entretien de motivation. Tous les bacs sont admis mais la plupart des lycéens se tournant vers ces formations ont obtenu un bac technologique STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) ou un bac général avec les spécialités suivantes : HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques), LLCE (langues, littératures et cultures étrangères), mathématiques, SES (sciences économiques et sociales). Certains ont un bac pro métiers du commerce et de la vente.

Les licences professionnelles en commerce

      Poursuivre des études après ces bac+2 est possible. Il existe notamment de nombreuses licences professionnelles orientées économie-commerce-gestion.

Calibrées à l’origine pour permettre une insertion directe sur le marché du travail, elles ouvrent aussi la possibilité de postuler en master professionnel ou de rejoindre une école de commerce en admission parallèle.

Voici quelques-unes des licences professionnelles possibles :

      • Licence pro commerce et distribution,

      • Licence pro commercialisation de produits et services,

      • Licence pro e-commerce et marketing numérique,

      • Licence pro management des activités commerciales,

      • Licence pro management et gestion des organisations,

      • Licence pro métiers du marketing opérationnel,

      • Licence pro technico-commercial.

Quelle licence préparer à l’université ?

À la fac, trois filières permettent d’étudier la gestion des entreprises : AES (administration économique et sociale), économie, économie et gestion.

 Mieux vaut être prêt à suivre des études longues : les débouchés sont bien meilleurs au terme du master (bac+5) que de la licence (bac+3). La formation à l’université est plus théorique qu’en BTS ou en BUT et exige beaucoup de travail personnel et d’autonomie.

La licence AES (administration économique et sociale)

La licence AES (administration économique et sociale) est pluridisciplinaire, aucune matière ne doit être délaissée : droit, sciences politiques, économie-gestion, sociologie et langues. Elle permet notamment de préparer les concours des écoles de commerce et les concours administratifs de catégorie A.

 Après une licence AES, il est possible de postuler à de nombreux masters, des ressources humaines au commerce international en passant par le management des administrations publiques, le marketing, la communication, etc.

La licence en économie

La licence d’économie contient une forte dose de mathématiques, de statistiques et de techniques quantitatives. Elle est avant tout conseillée aux bacheliers ayant suivi des enseignements de spécialité mathématiques, SES, etc.

 Outre l’apprentissage des théories économiques, des mathématiques financières et de la macro-économie, cette licence vous permettra d’acquérir des bases solides pour continuer jusqu’en master. Elle est bien adaptée à ceux qui veulent travailler dans la finance, l’audit ou la comptabilité.

 Bon à savoir : à la rentrée 2021, sur les 27.000 étudiants en L1 économie/AES, la moitié est passée en L2 et 20% ont redoublé, les autres se sont réorientés ou ont abandonné leurs études. Les titulaires d’un bac général y sont majoritaires.

La licence économie et gestion

La licence économie et gestion est généraliste et pluridisciplinaire dans les domaines de l’économie, de la gestion, de l’administration des entreprises et des ressources humaines. La spécialisation intervient en troisième année. Elle est notamment proposée dans les écoles universitaires de management (également appelées IAE, pour instituts d’administration des entreprises) et donne accès aux masters de management et de gestion d’entreprise ou prépare à certains concours administratifs de niveau A (finances).

 Comme la licence d’économie, elle vise surtout les bacheliers bacs généraux avec des spécialités mathématiques, SES, etc.

 Les licences d’économie et d’économie et gestion sont parfois sélectives. C’est le cas des doubles licences (sciences politiques - gestion, sciences pour la santé - économie et gestion, philosophie - économie, géographie et aménagement-économie, etc.) qui sont proposées par de nombreuses universités.

Se former en IAE (institut d’administration des entreprises)

Les IAE (instituts d’administration des entreprises) ou écoles universitaires de management proposent, après deux ou trois années de licence, des formations en marketing, gestion de produits, communication, finance, audit, commerce international, entrepreneuriat, etc.

 Pour intégrer un IAE, après une L2, une L3 ou un master 1, il faut passer un test d’aptitude aux études de gestion, bien souvent le SIM (Score IAE Message), associé à un entretien. Si les diplômés des licences AES ou économie sont particulièrement à l’aise, il est possible d’accéder aux IAE après une licence de droit, d’histoire, de géographie, etc. ou en L3 après un BUT un BTS. Certains IAE proposent une inscription en première année de licence : il faut alors candidater via Parcoursup et non via les écoles.

 Certains masters sont spécialisés en management culturel, management des universités, management du social et de la santé, management du sport, etc.

 Autonomes au sein des universités, les IAE ont souvent leurs propres services de stages et de relations internationales. Ils organisent des “forums entreprises”, où les recruteurs recueillent les CV des étudiants. L’organisation de ces événements dépend beaucoup de la taille de l’IAE.

 Les débouchés des diplômés des IAE sont comparables à ceux des écoles de commerce. Les frais de scolarité sont généralement proches de ceux des autres masters des universités.

 Bon à savoir : le réseau des IAE propose plus de 1.000 formations (licence, master, bachelor, etc.) dans 14 domaines d’expertise.

Intégrer une école de commerce

À la rentrée 2021, les écoles de commerce regroupaient plus de 239.000 étudiants. Par rapport aux formations universitaires, elles entretiennent des liens plus étroits avec le monde des entreprises, davantage de cours étant donnés par des cadres en activité.

 Les écoles de commerce offrent aussi des facilités pour étudier à l’étranger, prévoient de longs stages, tandis que l’accompagnement personnel (sous forme de coaching) et la vie associative y sont plus développés.

 Il existe différents accès aux écoles de commerce :

      • Les écoles post-prépa mène les étudiants à bac+5 et au grade de master. Elles recrutent des élèves issus de classes préparatoires (économiques ou littéraires), mais aussi de BUT, de BTS, de licence, etc., via des concours généralistes d’admission à bac+2 et bac+3 (comme Passerelle, Sésame, Accès, Ecricome). Leurs cursus incluent tous des séjours à l’étranger de 6 à 12 mois et de nombreux stages. Les frais de scolarité sont d’environ 11.000 euros par an en moyenne, voire plus pour certaines, notamment les plus cotées.

      • Les étudiants qui envisagent des études courtes préféreront les bachelors en trois ans après le bac. Ils sont dédiés aux métiers de la vente, du commerce et de la distribution. Les frais de scolarité s’élèvent de 3.000 à 10.000 euros par an, selon les établissements. Ces formations peuvent s’effectuer en alternance, ce qui dispense des frais de scolarité. Après son diplôme, le titulaire d’un bachelor peut continuer ses études dans de grandes écoles de commerce en passant les concours des admissions parallèles.

       • Il existe aussi des écoles de commerce post-bac en quatre ou cinq ans qui représentent une alternative pour les élèves désireux d’éviter la classe prépa. Plus d’une dizaine, parmi celles en cinq ans, vous conduiront jusqu’au grade de master. Certaines sont très internationales, avec un ou deux ans complets dans des universités à l’étranger et des possibilités de doubles diplômes. Les frais de scolarité de ces écoles post-bac varient de 6.000 à 11.000 euros par année d’études.

 

Dans tous les cas, pour choisir une école de commerce, il est conseillé de regarder si elle dispose de labels, qui sont attribués après audit et indiquent la qualité académique des formations proposées : le diplôme visé par l’Éducation nationale, le grade de master, les accréditations internationales Equis, AACSB et Epas.

Pour aller plus loin :

       - cge.asso.fr site de la Conférence des grandes écoles.

      -  iae-france.fr site des IAE, les écoles universitaires de management.

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