INFOGRAPHIES. Le bac tel que nous le connaissons n'existera bientôt plus. La traditionnelle semaine d'épreuves terminales de juin ne fera pas son retour pour l'année prochaine. L'occasion de revenir sur quelques chiffres marquants du diplôme emblématique.
Le bac a pris sa forme actuelle il y a 212 ans exactement. C'était en 1808, sous Napoléon Bonaparte. Depuis, l'examen a connu plusieurs modifications liées à la diversification des filières, l'apparition du bac technologique en 1969, puis du bac professionnel en 1987. Le bac entamera en 2021, l'une de ses plus importantes transformations.
D'autres ont marqué l'histoire par leur âge. C'est notamment le cas d'Arthur Ramiandrisoa, qui battu tous les records de précocité en 1989. Il s'est présenté au bac à l'âge de 11 ans et 11 mois. Il a fallu attendre 2018 pour voir un élève resté anonyme le battre d'un petit mois. Un record détrôné dès l'année suivante, en 2019, par un candidat de 11 ans et 7 mois, resté lui aussi anonyme.
À l'opposé des records de précocité, d'autres ont tenté leur chance bien plus tard. Le doyen absolu des candidats détient trois records : il s'est présenté en 2013, 2014 et 2015, aux âges de 91, 92 et 93 ans. Deux autres candidats, de 87 et 77 ans, lui tiennent compagnie sur ce podium insolite.
Un diplôme toujours plus populaire, un taux de réussite toujours plus important
À sa création, le bac était loin d'avoir la popularité qu'on lui connait aujourd'hui, on a dénombré 31 candidats seulement lors de sa première édition, en 1809. Mais, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les progrès économiques et sociaux du pays ont radicalement changé la donne. De 4% de bacheliers environ recensés dans une génération en 1946, on est passé à près de 80% en 2017.
De même, le taux de réussite n'a cessé de progresser. En 1995, 75,9% des candidats parvenaient à l'obtenir, contre 88,6% en 2016, un record.
Une progression que l'on retrouve dans la note finale des candidats. En 1997, 24,3% des bacheliers ont obtenu une mention. En 2016, ils étaient 48,1%, quasiment la moitié des bacheliers.
Les meilleures académies
Si vous avez passé le bac au cours de la dernière décennie, il fallait mieux habiter du côté des académies de Rennes, Nantes et Grenoble pour maximiser vos chances.
Sur cette période, elles sont les seules à voir leur taux d'obtention dépasser les 90%, loin devant des académies que l'on imaginerait plus performantes. Celle de Paris, plafonnant à 87,8% d'obtention de moyenne, loin derrière les 91,1% de Rennes.