Collège : 2.300 enseignants affiliés aux groupes de niveau à la rentrée 2024
Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé ce jeudi 21 décembre, le nombre de professeurs pour encadrer les groupes de niveau en maths et en français en 6e et 5e. La répartition des postes est revue, avec moins de suppressions que prévu dans le primaire, et 574 créations dans le secondaire.
Deux semaines après l’annonce d'une série de mesures par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, pour élever le niveau des élèves de collège, le ministère garantit que 2.300 enseignants seront affiliés aux groupes de niveau en maths et en français en 6e et 5e dès la prochaine rentrée scolaire.
"À grande ambition, grands moyens", assure le ministre lors d'une présentation à la presse. Chaque groupe - trois au total - sera composé d'une quinzaine d'élèves, répartis en fonction de leur niveau dans la discipline.
574 postes créés dans le secondaire
Dans le détail, la DGESCO (direction générale de l'enseignement scolaire) a estimé les besoins à 1.150 professeurs de lettres et 1.150 professeurs de maths. Gabriel Attal précise que 830 postes seront créés pour assurer la mise en place de ce nouveau dispositif, les postes restants seront redéployés en raison de la suppression de l’heure de soutien ou d’approfondissement en français et en maths pour les élèves de 6e, un an après sa mise en place par l'ancien ministre, Pap Ndiaye.
Le ministère a également revu son budget pour la rentrée 2024. Alors qu'une première version prévoyait la suppression de 1.709 postes d'enseignants en primaire et 484 au collège et lycée, 650 suppressions dans le primaire et 574 créations nettes dans le secondaire sont attendues. En plus des groupes de niveaux, ces nouveaux effectifs serviront également pour la nouvelle "prépa-lycée" et le renforcement des cours de maths, de français et d'histoire-géo en lycée professionnel.
Mais cette augmentation des moyens ne signifie pas nécessairement qu'il y aura 574 enseignants de plus à la prochaine rentrée. "Les emplois supplémentaires ne seront a priori pas pourvus, car la question de l'attractivité n'est pas soldée", a en effet alerté le syndicat enseignant SE-Unsa dans un communiqué après ces nouvelles annonces.
