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Lycée professionnel : les contours de la nouvelle terminale dévoilés

La ministre déléguée en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean.
La ministre déléguée en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean. © Stephane AUDRAS/REA
Par Marine Ilario, publié le 23 novembre 2023
1 min

Bac en deux temps, deux voies au choix, oral de projet… Carole Grandjean, ministre déléguée en charge de l’Enseignement et de la Formation professionnels, a dressé les grandes lignes de la nouvelle classe de terminale professionnelle qui entrera en application dès la rentrée 2024.

La terminale professionnelle proposera désormais deux parcours. Après plusieurs mois de concertations sociales, Carole Grandjean, ministre déléguée en charge de l’Enseignement et de la formation professionnels, a présenté, lors d'une conférence de presse ce mercredi 22 novembre, la nouvelle classe de terminale qui verra le jour dès la rentrée 2024.

Deuxième acte de la réforme de la voie professionnelle, dont une partie est déjà entrée en vigueur à la rentrée 2023, les textes marquant les nouveautés en terminale ont été envoyés aux instances du ministère dans l’après-midi.

Au programme, un calendrier repensé avec un bloc commun et un bloc personnalisé et des épreuves du bac scindées en deux temps.

Tronc commun et parcours personnalisé : l’année de terminale professionnelle change de calendrier

À partir de la rentrée 2024, l’année de terminale évolue avec un nouveau calendrier qui scinde l’année en deux temps : un bloc commun à tous les élèves et un bloc personnalisé en fonction de leur projet d’orientation.

De septembre à mai, tous les élèves suivent 22 semaines de cours, six semaines de période de formation en milieu professionnel (PFMP) et deux semaines d’examen.

De la fin du mois de mai au début du mois de juillet, deux parcours sont proposés : un parcours visant l’insertion professionnelle et un parcours destiné à ceux qui souhaitent poursuivre leurs études.

Dans le premier cas, vous partez alors six semaines en stage. Dans le second, vous suivez six semaines de cours de préparation à l’enseignement supérieur. Comprenez des cours de renforcement dans les matières fondamentales (français, mathématiques, histoire-géographie et enseignement moral et civique) mais aussi des cours de méthodologie pour gagner en autonomie.

Les élèves pourront changer d'avis au cours de ces six semaines et rejoindre l'autre parcours.

Le bac scindé en deux temps

La plupart des épreuves du bac sont avancées au mois de mai. Les épreuves de prévention, santé, environnement et l’oral de projet (anciennement le chef-d'œuvre) se déroulent à la fin du mois de juin.

"Sur ces temporalités, nous aurons toujours la question de l’assiduité qui sera une condition d’obtention du bac", a indiqué Carole Grandjean. Pour éviter une désertion des cours, si vous choisissez de poursuivre vos études, "les élèves n’auront pas accès à leurs notes après leurs épreuves de mai".

Le chef-d'œuvre devient l’oral de projet

Épreuve finale du bac, la présentation du chef-d'œuvre change de nom et devient l’oral de projet.

Concrètement, il sera toujours possible de présenter un chef-d'œuvre. Mais dans les filières dans lesquelles cette épreuve était plus difficilement mise en œuvre (en gestion administration par exemple), un oral de projet pourra être réalisé.

"Il s’agit d’un oral sur le projet de l’élève, son parcours pendant l’année de terminale, mais aussi sur son choix de poursuite d’études ou d’insertion professionnelle", a précisé la ministre. Concrètement, vous devrez expliquer comment vous avez pensé et construit votre projet post-bac.

Si la ministre a dévoilé les premiers contours de l’année de terminale, certains éléments ne sont pas encore précisés. Par exemple, concernant la voie "poursuite d’études", les contenus des cours ainsi que les volumes horaires doivent encore faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux.

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