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Confinement : ce qui change ou non dans l'enseignement supérieur

Faculté des sports de Nice-Côte d'Azur
Faculté des sports de Nice-Côte d'Azur © Eric Gaillard / REUTERS
Par Amélie Petitdemange, Agnès Millet, publié le 06 avril 2021
5 min

Le 1er avril 2021, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation rencontrait les syndicats professionnels, les syndicats étudiants et les représentants des établissements de l'enseignement supérieur. Plusieurs points ont été précisés concernant les conséquences de la fermeture des établissements scolaires pour l’enseignement supérieur.

Le confinement troisième version a quelques répercussions sur l'enseignement supérieur. Frédérique Vidal, ministre en charge de l'Enseignement supérieur a fait le point avec différents acteurs du secteur le 1er avril. L'Etudiant fait le récap' de ce qui change ou non pour vous.

Renforcer le dépistage et vacciner

La ministre a notamment évoqué la nécessité pour les établissements d’accélérer, dans les prochaines semaines, les campagnes de test et les dispositifs de dépistage dans les murs, selon Laurent Champaney, vice-président de la Conférence des grandes écoles (CGE).

"Pour un étudiant testé sur le campus, 20 le sont en ville. Or, dépister dans nos établissements permet d’être plus réactifs dans nos mesures et plus efficaces", précise-t-il.

Des réflexions sont aussi en cours pour mettre à disposition des établissements des autotests ou des tests salivaires. Une information confirmée par Paul Mayaux, président du syndicat étudiant FAGE, reçu le même jour par la ministre de l’Enseignement supérieur. "Pour maintenir le présentiel un jour par semaine, le dépistage sera renforcé au cœur des campus, avec une hausse du budget dédié".

Côté vaccination, les étudiants sont toujours considérés comme des publics non prioritaires. En revanche, la ministre a fait une demande pour que les personnels soient considérés comme prioritaires.

Protocole actuel maintenu sur les campus et aides aux étudiants

Les établissements d’enseignement supérieur peuvent continuer à accueillir les étudiants dans le cadre du protocole actuel, sur la base d’un jour par semaine. Près de 90% des étudiants sont ainsi concernés par cette possibilité et 60% viennent effectivement sur site pour suivre des enseignements en présentiel, soit 900.000 étudiants, au niveau national.

Côté restauration, les Crous demeurent ouverts, et le repas est maintenu à un euro. Des travaux pour une réforme des bourses (montant, bénéficiaires...) seront par ailleurs lancés dans les prochaines semaines.

Concours et examens

Comme précisé par le Premier ministre, le 1er avril, après les annonces du président de la République le 31 mars, les concours et examens nationaux – écrits et oraux – prévus dans les quatre prochaines semaines peuvent être maintenus en présentiel, avec le protocole sanitaire adéquat. Cela concerne notamment les concours aux grandes écoles d'ingénieurs et de commerce, les BTS mais aussi les examens pour accéder à la deuxième année d'études de santé (PASS et L.AS)

En revanche, les examens de chaque établissement, validant par exemple les fins de semestre, sont considérés comme pouvant être reportés au mois de mai. Pour les partiels, cela dépend de l'établissement. "Chaque université pourra organiser ses examens comme elle veut. Le mode présentiel ou distanciel peut aussi changer suivant les disciplines dans la même université. Certains cours nécessitent par exemple une évaluation pratique", explique le président de la FAGE.

L’organisation interne des établissements

Pour l’organisation du travail des personnels, les dates de congés de printemps ne sont pas imposées, contrairement aux établissements de l’Éducation nationale. Chaque établissement peut choisir de s’aligner ou non avec le début des vacances, fixé au 12 avril pour les trois zones.

Pour les personnels, des mesures seront prises pour que ceux qui doivent garder leurs enfants puissent bénéficier d’un dispositif adapté. Il pourra s’agir d’autorisation spéciale d’absence ou de chômage partiel, selon les cas et le type d’établissement (privé ou public).

Dans la fonction publique, les fonctions d’enseignement et de recherche sont considérées comme 'non télétravaillables'. Concernant les fonctions administratives et techniques, chaque établissement pourra définir le cadre.

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