Portrait

Manon Fischer, diplômée d'une école de commerce et créatrice de vêtements... de pole dance

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Prochain objectif pour Manon après avoir lancé sa marque ? Trouver des finances, lancer un site Internet et une seconde collection. © Agnès Millet
Par Agnès Millet, publié le 30 novembre 2023
3 min

Étudiante à l'école de design de Kedge, la jeune femme a franchi le pas de la création d’entreprise en développant sa marque de vêtements adaptée à cette pratique sportive.

"J'ai toujours aimé dessiner et je voulais créer quelque chose dans ce secteur". Pour Manon Fischer, 25 ans et diplômée de Kedge, le parcours s'est construit par étapes jusqu'au lancement de son entreprise de vêtements de pole dance, baptisée Les Polettes

La jeune diplômée se découvre un goût pour l’entrepreneuriat dès le lycée, lors d'un stage d'architecture. Elle choisit Kedge, après sa prépa éco, pour son école de design qui parle à sa fibre artistique.  

"À l'école, j'ai appris les bases de la création d'une entreprise et de la gestion de projet", résume Manon. Et lors de ses stages, elle a pu développer ses compétences créatives et son autonomie. 

C'est avec une camarade, étudiante de l'Edhec, qu'elle décide de se lancer dans la création d’entreprise. "Elle pratiquait la pole dance et a eu l'idée de créer des vêtements adaptés, confortables et jolis. C'est là que ça a commencé, les Polettes!" 

"Maintenant, il va falloir vendre"

En novembre 2022, les deux amies intègrent l'incubateur de Kedge qui les accompagne gratuitement pendant un an. "Des professionnels nous ont conseillées sur notre business plan, les aspects juridiques… et nous ont aidées à voir si on va dans la bonne direction."  

Manon décide de dédier son stage de fin d’études à son projet d’entreprise. "C'est rassurant de rester dans un environnement connu. Et puis, on a des locaux pour travailler et ne pas être isolé. Et les échanges avec les autres entrepreneurs ouvrent des horizons"", confie-t-elle.

Son projet d'entreprise devient son stage de fin d'études. Mais elle doit aussi relever plusieurs défis dont celui de trouver l’atelier de confection. "Nous avons sillonné la France pour le dénicher. Et quand les cartons sont arrivés, on s'est regardées en pensant : 'Ça y est, maintenant, il va falloir vendre !'"

Les choses s’accélèrent en septembre, lorsqu’elles rencontrent leurs premières clientes. "C'est un accomplissement quand on voit qu'une femme se sent bien dans nos vêtements."

De nouveaux projets

Et le marché potentiel est très vaste : "En France, il existe 300 clubs dédiés et 300.000 personnes pratiquent le pole dance", lance Manon, enthousiaste.  

Les prochains objectifs ? Trouver des finances et une seconde collection.

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