Louis, élève-officier de l'Ecole de l'air : "J'ai découvert une famille qui m'a accueilli à bras ouverts"

L’École de l'air a célébré, dans la soirée du 24 juillet, le baptême de la nouvelle promotion des élèves-officiers en présence de la ministre des armées, Florence Parly. À cette occasion, nous avons rencontré l'aspirant Louis qui envisage de devenir pilote de l'Armée de l'Air.
La ministre des armées, Florence Parly, s'est déplacée vendredi 24 juillet à Salon-de-Provence (13) pour présider la cérémonie de prise de commandement de l’École de l'air et de la base aérienne 701 (BA 701) de la générale de brigade aérienne Dominique Arbiol, en présence du général Philippe Lavigne, chef d'état-major de l'Armée de l'Air. La ministre a également assisté au baptême des élèves-officiers de la promotion 2019 de l’École de l'air.
Paré pour un enseignement académique et militaire

Le grade militaire d'"aspirant" signifie qu'il aspire à devenir officier à l'issue de sa formation. Après deux années de classe préparatoire scientifique (filière PC) au lycée Pierre-de-Fermat, à Toulouse (31), Louis ambitionne désormais de rejoindre l'Armée de l'air en tant que pilote.
"Devenir le meilleur pilote possible"
Une expérience de terrain est évidemment primordiale pour comprendre les fondements du métier et intégrer les forces armées. "On restitue ce qu'on nous a appris au niveau de l'encadrement militaire comme le sauvetage au combat, par exemple. Tout militaire, bien qu'il soit officier, est avant tout un combattant. J'attends d'apprendre le plus possible pour pouvoir m'engager auprès de mon pays et devenir le meilleur pilote possible", continue l'aspirant Louis.
Le jeune élève-officier explique que la formation de pilote est mise entre parenthèses pendant les trois années d'études à l’École de l'air. "Mais nous devons passer notre brevet de pilote de planeur. Nous avons des semaines de vol répartis tout au long de l'année." Il doit avoir accompli 50 heures de vol pour obtenir ce premier brevet aéronautique. "La formation est longue et exigeante pour atteindre le niveau des pilotes que nous avons vu aujourd'hui."
Louis ne cache pas sa fierté d'avoir rejoint les rangs de l’École de l'air. Il est notamment marqué par le véritable esprit de cohésion qui règne depuis son intégration : "J'ai découvert une famille qui m'a accueilli à bras ouverts."