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À la fermeture de Parcoursup, 148 candidats sont toujours sans affectation

Les candidats sans affectation sont accompagnés par leur CAES jusqu'à la fin du mois d'octobre.
Les candidats sans affectation sont accompagnés par leur CAES jusqu'à la fin du mois d'octobre. © Adobe Stock/fizkes
Par Marine Ilario, publié le 03 octobre 2023
4 min

En 2023, plus de 800.000 candidats ont reçu une proposition d'admission sur Parcoursup. Parmi eux, 79% en ont accepté une. Après la fin de la procédure, le 14 septembre dernier, moins de 150 candidats sont toujours dans l'attente d'une affectation.

Pour Parcoursup, l'heure est au bilan. Quelques semaines avant l'ouverture d'une nouvelle saison, les ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation nationale détaillent les chiffres-clés de la procédure d'affectation dans l'enseignement supérieur.

93% des lycéens ont reçu une proposition d'admission

Sur les 917.000 candidats qui avaient confirmé au moins un vœu, 805.000 ont reçu au moins une proposition d'admission, soit 87,8% d’entre eux. C'est 1,2 point de plus qu’en 2022. Parmi ces candidats, près de 79% (637.000 candidats) ont accepté une proposition d’admission.

Sur l'ensemble des candidats, les lycéens sont ceux qui reçoivent le plus de propositions d'admission. Pour la session 2023, 93,5% des lycéens ont reçu au moins une proposition, soit 588.474 candidats.

S'agissant des étudiants en réorientation, ils sont 140.415 à en avoir reçu au moins une. Une progression par rapport à la session précédente puisque la part de ces candidats passe de 83,9% en 2022 à 86% en 2023.

148 candidats sans affectation

Les candidats sans proposition d'admission pouvaient saisir la CAES (commission d'accès à l'enseignement supérieur) de leur académie pour bénéficier d'un accompagnement personnalisé. En 2023, 21.500 candidats l'ont fait.

À la fin de la procédure, le 14 septembre dernier, 148 candidats se trouvaient toujours sans solution pour la rentrée, dont plus de 65% de bacheliers professionnels. Un chiffre légèrement inférieur à la session précédente puisqu'ils étaient 160 candidats dans cette situation en 2022.

Ces candidats sont toujours accompagnés par leur CAES jusqu'à la fin du mois d'octobre.

Près de 80.000 candidats ont reçu une proposition en phase complémentaire

La procédure a pris fin avec l'achèvement de la phase complémentaire, qui permettait aux candidats sans proposition de formuler de nouveaux vœux dans les formations où il restait des places.

Au total, plus de 102.516 candidats ont fait au moins un vœu durant cette phase. 79.098 candidats ont reçu une proposition d’admission, soit 77,2% d’entre eux. "Un résultat stable par rapport à l’année dernière", précisent les ministères dans leur communiqué.

Sur Parcoursup, l'apprentissage poursuit son déploiement

En 2023, les formations en apprentissage ont séduit plus de candidats. Si elles concernent surtout les bacheliers professionnels, "de plus en plus de lycéens généraux et technologiques font des vœux en apprentissage", précisent les ministères dans leur communiqué. Concrètement, cela a concerné 241.000 candidats en 2023, soit une hausse de 11,6% par rapport à 2022.

À ce jour, les ministères relèvent que plus de 42.425 candidats ont reçu au moins une proposition d’admission en apprentissage et 33.470 l'ont accepté.

Une procédure satisfaisante mais toujours stressante

Dans le même temps, l'institut CSA a dévoilé son baromètre Parcoursup 2023. Le sondage, réalisé auprès d'un échantillon de 1.000 néo-bacheliers inscrits sur Parcoursup en 2023 rend compte de la perception que se font les candidats de la procédure.

Il en ressort que 76% des lycéens sont satisfaits des réponses qu’ils ont obtenues de la part des formations, mais aussi du délai de réponse des formations (73%). Au bout de six jours, trois lycéens sur quatre ont reçu une proposition d'admission. Cette année, la phase d'admission s'est encore raccourcie, passant de 44 jours en 2022 à 37 jours en 2023. Pour rappel, elle durait 108 jours en 2018.

Si la procédure semble s'améliorer d'année en année, elle n'en reste pas moins angoissante : 83% des néo-bacheliers la jugent stressante. Et pour cause, ils sont un peu moins d'un sur deux à la juger transparente et près de 70% la trouvent injuste.

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