Baromètre l'Etudiant : la génération Covid-19 craint son arrivée sur le marché du travail
L'Etudiant, BVA et Orange sortent ce mercredi 10 mars 2021 la seconde édition du baromètre de confiance dans l’avenir des 15-20 ans. Inquiets sur la possible démonétisation de leur diplôme et leur difficulté à s'insérer dans la vie active, les jeunes placent toujours l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle au cœur de leurs attentes.
Deux craintes contrebalancées par deux quêtes. Tel est l'état d'esprit des jeunes de 15 à 20 ans concernant leur entrée dans le monde du travail selon la seconde édition du baromètre l'Etudiant BVA et Orange de confiance dans l'avenir des jeunes.
La hantise du diplôme démonétisé
Fortement marqués par la crise sanitaire qui dure depuis plus d'un an, une majorité absolue des jeunes redoutent que leur diplôme soit démonétisé aux yeux des employeurs et de ne pas trouver un emploi quand ils auront fini leurs études. Parmi les étudiants interrogés, 54% d’entre eux redoutent ainsi que leur diplôme perde de la valeur aux yeux des employeurs.
La peur de ne pas trouver de travail
Fort logiquement, si leur diplôme avait moins de valeur aux yeux des employeurs, 62% des jeunes de 15 à 20 ans interrogés craignent du coup de ne pas trouver d’emploi à l'issue de leurs études. Autre motif d'inquiétude, l'emploi étudiant : plus des deux tiers des jeunes (67%) s'inquiètent de la difficulté, voire de l'impossibilité de trouver un job étudiant et de financer ainsi une partie de leurs études. En 2020, du fait du premier confinement, plus du tiers des étudiants salariés (36%) avaient dû interrompre leur activité rémunérée pour un manque à gagner moyen de 274€ par mois.
À la recherche d'un bon équilibre avec la vie personnelle
Malgré ces deux inquiétudes, les jeunes ne perdent pas pour autant de vue leur double quête d'un travail qui fasse sens et leur assure un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Concernant leurs attentes au moment d’entrer dans le monde du travail, les 2.000 lycéens et étudiants interrogés plébiscitent à 57% l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Une attente qui est encore accrue en région parisienne (63%).
La quête d'un job utile et qui fasse sens
Une mission claire, le droit à l’erreur et du respect
Pour leurs débuts professionnels, les jeunes salariés en poste, actuellement en stage ou encore en apprentissage attendent avant tout de leur responsable (manager, tuteur ou maître d’apprentissage) qu’il leur confie une mission claire et bien définie (39%). Quand ils débutent dans la vie active, les jeunes revendiquent également le droit à l’erreur (39%) et des preuves de respect à leur endroit (39%).
Le choix de la grande entreprise pour le salaire et les perspectives d’évolution
Interrogés sur leurs attentes s’ils devaient travailler dans des grandes entreprises, les 2.000 jeunes mentionnent en premier lieu un bon salaire (35% des réponses), un score un peu en hausse par rapport à la première vague du baromètre il y a 6 mois (32% à l’époque). Mais la perspective de pouvoir évoluer au sein du groupe talonne cette attente financière (34% contre 33% il y a 6 mois). Travailler dans une grande entreprise est aussi synonyme de stabilité de l’emploi (pour 29% des jeunes) et offre la possibilité d’évoluer dans un environnement international (24% d’entre eux).