Portrait

Quel(s) métier(s) pour Claire, en terminale S, spécialité SVT ?

Claire, en terminale S spécialité SVT, aimerait être utile aux autres et s’intéresse au corps et à l’alimentation. Les spécialistes des Services Orientation de l’Etudiant se sont penchés sur son cas.

Son parcours scolaire

En seconde, Claire était dans les meilleurs élèves de sa classe, avec 13-14 de moyenne générale et de très bons résultats en SVT (sciences de la vie et de la Terre), anglais, maths et français. Au départ attirée par les bacs ES et L car elle aimait lire, elle a finalement opté pour le bac scientifique, sans regrets. Sa moyenne tournait autour de 12 en première, avec de très bonnes notes en anglais (16,8 au deuxième trimestre, par exemple), en SVT et en maths. C’est en physique-chimie (avec 9-10), histoire-géo et espagnol qu’elle a rencontré plus de difficultés. Elle n’a obtenu que 9 à l’écrit de français (mais 11 à l’oral), une matière qu’elle apprécie, 10 en histoire-géo et 12 en TPE, soit, au total, quatre points d’avance pour le bac. Cette année, elle a choisi l’option histoire-géo car elle a réalisé à quel point elle aimait ces disciplines à l’occasion des révisions pour les épreuves anticipées. Plus investie encore avec l’enjeu du bac, Claire passe l’essentiel de ses soirées à travailler. Elle se situe au-dessus de la moyenne en maths comme en physique-chimie. Tout va bien en langues : elle a 14 en anglais et en espagnol, ses matières préférées avec les SVT, où elle est toujours très à l’aise (15 de moyenne), aussi bien en générale qu’en spécialité.

Sa personnalité 

Tournée vers les autres, Claire aime le contact, le partage, "être avec les gens". L’idée d’aider les autres la motive. Dans son travail, elle a besoin d’un cadre et aime être organisée. Ainsi, pour préparer les épreuves du bac de français et d’histoire elle a établi un planning de sa semaine de révisions. D’esprit méthodique, elle aime avoir un exemple, une méthode à suivre. Son besoin de perfection se retrouve aussi dans son rapport à son corps et à son image : elle peut ainsi "focaliser sur un petit défaut". Enfin, la jeune fille aime vraiment lire, est toujours "contente d’apprendre quelque chose" et, quand le domaine l’intéresse, elle peut creuser.

Sa vie, ses hobbies

La sensibilité de Claire se retrouve dans son goût pour l’art. Très touchée par la musique, elle pratique le chant et fait de la danse modern jazz. Elle aime la peinture et se rend avec plaisir à une exposition. Elle écrit ce qu’elle préfère exprimer pour elle-même. Elle a pratiqué l’équitation pendant dix ans, avant d’arrêter, à l’âge de 14 ans, ne se trouvant pas assez passionnée. Elle fait un peu de natation. La lecture fait partie de son quotidien et elle apprécie les auteurs classiques comme les livres pour se détendre. Elle aime aussi marcher.

Ses questions, ses idées

Claire pense au métier de kiné, même si elle s’interroge encore sur le fait de faire cela tous les jours… La santé et la nutrition l’intéressent. Elle se demande en quoi consiste le métier d’ingénieur agroalimentaire.

Claire pourrait se diriger vers les métiers paramédicaux. // © Gilles Tondini.

Les métiers des médecines manipulatoires

Une piste pour Claire qui a besoin d’un métier tourné vers les autres et de se sentir utile. Son goût pour les SVT, son intérêt pour le corps et la santé physique sont des indicateurs. Son profil correspond à celui d’une future "thérapeute". Les médecines manipulatoires sont à explorer : masso-kinésithérapie, ostéopathie… 

Des filières qui peuvent l’intéresser

- La PACES (première année commune aux études de santé), l’une des voies d’accès aux écoles de kiné 
- Les licences de biologie, qui offrent quelques places au sein des écoles de kiné régionales 
- Les prépas kiné, années préparatoires aux concours des écoles de kinésithérapie comme celle de l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris
- Les IFMK (instituts de formation en masso-kinésithérapie) 
- Les écoles d’ostéopathie telles que le COE (Collège ostéopathique européen) à Paris-Cergy, l’ESO (École supérieure d’ostéopathie) à Paris, l’IdHEO (Institut des hautes études ostéopathiques à Nantes (44) ou le CEESO (Centre européen d’enseignement supérieur de l’ostéopathie) à Paris et à Lyon (69).

Les métiers de la diététique, de la nutrition et de l'alimentation

Son attirance pour les sciences du vivant, son goût pour ce qui touche à l’alimentation, son côté méthodique et rigoureux peuvent mener Claire à des métiers liés à la nutrition et à l’agroalimentaire, ainsi qu’à des activités qui croisent sciences des aliments et santé. Si la PAES et la médecine peuvent la conduire à la médecine nutritionniste, des études plus accessibles et moins longues la mèneront à la diététique.

Des filières qui peuvent l’intéresser

- Le BTS (brevet de technicien supérieur) diététique
- Le DUT (diplôme universitaire de technologie) génie biologique, options diététique, agronomie ou industries alimentaires et biologiques
- Les licences de biologie et sciences du vivant
- Les masters en sciences des aliments, nutrition, comme le master recherche mention biologie et santé spécialité nutrition humaine et santé de l’université Bordeaux 1
- Les écoles d’ingénieurs en agro (agronomie et agroalimentaire), comme AgroParisTech qui propose trois spécialisations nutrition et santé : le cursus ingénieur agronome dominante sciences et technologies de la biologie, la nutrition et l’alimentation humaines ; et deux masters STVE (sciences et technologies du vivant et de l’environnement) aliments et bioproduits, spécialités nutrition et santé et analyse des risques des biocontaminants liés à l’alimentation humaine et animale - Les écoles d’ingénieurs postbac de la Fésia dont l’EI Purpan à Toulouse (31) ou l’ISARA Lyon 
- AgroSup Dijon, qui propose aux futurs ingénieurs un master recherche sciences des aliments, sensorialité et comportement.

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