Décryptage

L’EFOA, l’école de référence en matière d’ostéopathie animale

Proposé par EFOA

école d’ostéopathie animale
école d’ostéopathie animale © EFOA
Par L'Etudiant Fab, publié le 23 juin 2023
9 min

Dans le petit monde de l’ostéopathie animale, l’EFOA met tout le monde d’accord. L’établissement s’est imposé comme LA référence de la filière. Le secret de cette école d’ostéopathie animale ? Un très haut niveau d’exigence pour ceux qui recherchent un très haut niveau de formation.

Nichée dans un écrin de verdure sur le campus universitaire Nord de Caen, au cœur de la plus grande région équestre de France, l’EFOA (École Française d’Ostéopathie Animale) accueille chaque année 30 nouveaux étudiants aux profils exclusivement scientifiques. « Nous privilégions la qualité de la formation au métier d’ostéopathe animalier plutôt que la quantité de candidats admis. Trente élèves par an, c’est ce qu’il faut pour que l’on puisse s’occuper de nos étudiants comme il se doit et pour pouvoir fournir des animaux à tout le monde pour les cours pratiques. Notre objectif premier, c’est l’excellence », déclare Christine Chareton, Fondatrice et Présidente de l’établissement. L’excellence signifie aussi que le travail à fournir est considérable pour obtenir le précieux diplôme d’ostéopathe pour animaux.

L’ostéopathe animalier, un praticien bien distinct du vétérinaire

L’ostéopathie est une discipline qui vise à déterminer les restrictions de mobilité du corps susceptibles de déséquilibrer l’état de santé d’un patient (que ce soit un homme ou un animal). L’ostéopathe a une approche globale, il analyse le corps dans son ensemble pour ensuite traiter manuellement un dysfonctionnement spécifique.

  

L’ostéopathe animalier agit sur bon nombre de pathologies (pas seulement les douleurs dorsales et autres boiteries). Il doit être capable d’intervenir sur toutes les espèces de vertébrés : chiens (ostéopathie canine), chats (ostéopathie féline), chevaux (ostéopathie équine), bovins (ostéopathie bovine), caprins, poules, NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), comme des espèces exotiques dans les zoos.

  

Bien que placé sous la tutelle du Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires, l’ostéopathe pour animaux propose une approche distincte de celle du vétérinaire. Concrètement, si certaines pathologies relèvent exclusivement des compétences du vétérinaire, d’autres sont mieux prises en charge en ostéopathie, tout comme certaines peuvent être prises en charge avec autant de succès par l’une ou l’autre de ces deux médecines.

Qui peut déposer une candidature d’entrée à l’EFOA, l’école d’ostéopathie animale de Caen ?

  • Les titulaires d’un bac S, SVT et Physique/chimie.

  • Les titulaires d’un bac STAV, à condition d’avoir une moyenne générale au-dessus de 14/20.

  • Autres bacs : admission conditionnée à la réalisation d’une année de remise à niveau scientifique en prépa ou sur dérogation spéciale (n’hésitez pas à en parler à l’école).

  • Les étudiants issus d’un cursus post-bac scientifique (prépa, licence de biologie, DUT…)

  • Les professionnels des domaines médicaux, paramédicaux et scientifiques.

L’EFOA, un établissement d’enseignement supérieur privé sous la tutelle du rectorat de Normandie

À l’EFOA, l’exigeante sélection à l’entrée permet d’obtenir des promotions homogènes où tous les étudiants doivent avoir les mêmes bases scientifiques. Objectif : aller plus vite dans l’apprentissage. Et ce n’est pas un luxe, au regard du programme XXL qui les attend. La formation de cette école d’ostéopathie animale se déroule sur cinq ans, soit plus de 8 000 heures de formation, dont près de 4 500 heures de présentiel !

  

Le premier niveau, en trois ans, prépare les étudiants sur un plan théorique et pratique. Il les forme à la pratique des techniques ostéopathiques ostéoarticulaires et sur le plan théorique. « Au programme, notamment : anatomie, physiologie (comment un organe fonctionne), pathologie (comment un organe dysfonctionne), et cela pour toutes les espèces et tous les grands systèmes du corps (squelettique, musculaire, nerveux, respiratoire, digestif…), ce qui est énorme », nous explique Christine Chareton. Mais aussi de la biologie, de la biochomie, de l’anglais et toutes les matières propres à l’ostéopathie – nomenclature, biomécanique, philosophie et concept de cette discipline.

Le deuxième niveau, en deux ans, enseigne l’exercice de l’ostéopathie fonctionnelle (techniques ostéopathiques indirectes viscérales, tissulaires, réflexes et crâniennes) sur un plan théorique comme pratique.

  

En quatrième et cinquième année, les étudiants doivent aussi réaliser un travail de recherche sous la forme d’un mémoire de fin d’études. Après validation par le comité de lecture et les tuteurs, les travaux sont présentés oralement en public, devant un grand jury. Les meilleurs sont valorisés sous la forme de publications et/ou de colloques. La classe !

  

La pratique est omniprésente tout au long du parcours. En début de cursus, les cours pratiques permettent de se familiariser avec l’approche animale, d’éduquer sa main, d’assimiler les repérages anatomiques et les tests de mobilité. C’est seulement dans un second temps que les différentes techniques d’ostéopathie sont enseignées. Chaque année, les étudiants doivent également effectuer six semaines de stages à thèmes dans des établissements tels que des écuries de course, des écuries de sport, des élevages, des associations, des centres d’entraînement chevaux et chiens…). En fin de cursus, les futurs ostéopathes animaliers interviennent sur des cas cliniques en conditions réelles, encadrés par des enseignants.

 

Du côté de l’équipe pédagogique, l’EFOA met l’accent sur la pluridisciplinarité. On ne trouve que des professionnels confirmés : ostéopathe animalier et D.O., enseignant-chercheur, éthologue, dentiste équin, docteur en médecine vétérinaire, ingénieur agronome, éducateur canin, maréchal-ferrant, archéologue/zoologue, etc.

L’état d’esprit sur le campus de l’École Française d’Ostéopathie Animale : entraide et convivialité

Si l’exigence est partout présente à l’EFOA, elle va de pair avec la convivialité. Parce qu’être ostéopathe pour animaux, c’est aussi exercer un métier de contact humain, l’École Française d’Ostéopathie Animale encourage ses étudiants pour toute initiative favorisant une vie de classe chaleureuse et dynamique. Les promos de taille réduite (30 élèves maximum) et l’homogénéité des profils ainsi que la motivation commune pour ce métier-passion permettent d’instaurer un climat d’entraide et de confraternité sur le campus.

  

Le BDE est particulièrement actif. Les nouveaux arrivants sont mis dans le bain dès le début via une journée d’accueil et un week-end d’intégration mémorables ! Quant aux soirées à l’école, aux sorties, ils permettent aux étudiants de décompresser pendant ces cinq années de formation intense, comme de créer un esprit de groupe.

Les débouchés après l’obtention du diplôme d’ostéopathe pour animaux de l’EFOA.

Au terme des cinq années de formation, le futur praticien doit valider un « permis d’exercer », organisé par le Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNOV). Compte tenu de la disparité dans l’enseignement et le sérieux des différentes écoles d’ostéopathie animale, ces tests de compétences ont pour vocation d’éviter la mise sur le marché de praticiens insuffisamment formés. Il est possible de passer ces épreuves autant de fois que nécessaire (comme le permis de conduire). Il est donc important de vérifier les résultats des écoles à ces tests afin de s’y inscrire. À l’EFOA, le taux de réussite est le meilleur du marché ; 81% sur deux tours.

  

Ensuite, place à l’installation en tant que profession libérale. Et avec 60 millions d’animaux domestiques dont plus d’un million de chevaux, 13 millions de chats, sept millions de chiens et 20 millions de bovins en France (hors NAC et autres animaux de rente), les perspectives sont très favorables, à condition de ne pas avoir peur de se retrousser les manches. Eh oui, la réalité du métier d’ostéopathe animalier est exigeante. Même si bon nombre de professionnels disposent d’un cabinet, ils exercent la plupart du temps en itinérant et sont donc souvent sur la route et exposés aux aléas météorologiques. Ils doivent aussi avoir une bonne condition physique.

  

Par ailleurs, le contact avec les animaux est très important car en ostéopathie, ni sédation ni contention possible, donc il faut obtenir la confiance de l’animal afin de pouvoir le prendre en charge sur un plan médical. Avec les rencontres et les contacts humains, c’est donc avant tout un métier de passion !

Le saviez-vous ?

  

L’EFOA propose, en quatrième année, une formation en entrepreneuriat, en partenariat avec l’EM Normandie.

 

Objectif : préparer les étudiants à leur installation en tant qu’indépendant. La formation dure 15 jours. Les étudiants doivent monter un dossier (prévisionnel, étude de marché, statuts, communication…) en parallèle de cours de gestion, marketing, droit…

 

Après l’obtention du diplôme, dans cette école d’ostéopathie animale, on continue d’accompagner les jeunes praticiens étudiants dans leur installation professionnelle. Pendant les six mois qui suivent la sortie de l’école, les diplômés peuvent profiter d’un coaching personnalisé et gratuit avec des spécialistes de l’EM Normandie.

 

L’EFOA propose en plus un pack d’assurances professionnelles adapté aux besoins du métier d’ostéopathe animalier, qui s’avère très utile dans une profession où l’utilisation d’une voiture, par exemple, est indispensable.

Bien que ce soit plus rare, l’ostéopathe animalier peut aussi faire le choix de ne pas travailler en tant qu’indépendant. Il est alors salarié d’une grosse structure, comme une coopérative, un élevage, un centre d’entraînement, une clinique vétérinaire. Il peut par ailleurs être enseignant dans un établissement de formation…

 

Voilà, vous savez tout sur ce métier hors du commun et sur l’EFOA ! Vous souhaitez vous lancer ? Rendez-vous sur www.efoa.fr.

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