Devenir Chef de chantier : métier, études, salaire

Responsable d’un chantier de construction et de son équipe, le chef de chantier organise le travail en amont, sous la direction du conducteur des travaux (planning, recrutement des différents corps de métiers, formation, commande et location du matériel, autorisations, etc.). Dans un second temps il suit l’avancée du travail sur le terrain, gère les problèmes à mesure qu’ils surviennent, s’assure de la sécurité de tous et de la qualité du travail car c’est à lui que revient de livrer le chantier achevé au client.

Le chef de chantier gère souvent plusieurs chantiers en même temps. Il travaille essentiellement en extérieur (même si une partie de son travail de préparation se déroule au bureau) et se déplace beaucoup. Il est soumis aux aléas climatiques qui l’obligent souvent à changer ses plans de travail. Réactif, il s’adapte aux imprévus. Il gère bien stress car il doit respecter les délais de livraison. Pour cela, il ne compte pas ses heures et ne transige pas sur la sécurité ou la qualité. C’est avant tout un chef d’équipe, à l’écoute et proche de ses collaborateurs.

C’est un métier qui recrute, aussi bien dans le bâtiment que dans les travaux publics. Les jeunes diplômés sont les bienvenus et les perspectives de carrière sont intéressantes. Ils peuvent évoluer, après quelques années, vers un poste de conducteur de travaux ou envisager de travailler en bureau d’études ou de s’installer à leur compte en créant ou reprenant une entreprise de BTP.

Un chef de chantier du bâtiment est en général payé entre 2.100 et 3.000 €, sans les éventuelles primes (déplacements, horaires décalés, etc.). Dans les travaux publics, son salaire peut aller jusqu’à 3.500 €. Il est parfois payé au forfait journalier, majoré de 15% par rapport au salaire de base.

QUELLE FORMATION POUR DEVENIR CHEF DE CHANTIER ?

Il est généralement demandé un niveau bac+2 pour démarrer en tant que chef de chantier.

BAC+2/3

Les diplômes les plus adéquats sont le BTS bâtiment ou travaux publics. À bac+3, citons le BUT génie civil-construction durable, la licence pro mention métiers du bâtiment ou encore le bachelor travaux publics d’écoles spécialisées comme l’ESITC (École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction de Caen) via ses trois sites : Caen, Paris et Metz et en partenariat avec l’EATP (École d'application aux métiers des travaux publics).