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Budget : comment financer ses études à l’étranger

Partir étudier à l'étranger // © Fotolia
Avant de partir étudier à l'étranger, il est indispensable de bien se préparer. © Fotolia
Par Virginie Plaut, Thibault Franceschet, mis à jour le 25 juillet 2016
1 min

Vous êtes en fac et vous avez envie de voir du pays, de tenter l’aventure de l’Auberge espagnole ? Avant d’arpenter les ramblas ou de visiter l’Empire State Building, pensez d’abord à boucler votre budget. Histoire d’éviter les mauvaises surprises…

Progresser dans une langue étrangère et découvrir une nouvelle culture… Voilà les études à l’étranger telles que vous les imaginez. Mais attention, il faut préparer l’aventure un an avant (commencez à vous renseigner en fin de L2 pour un départ après la L3). D’autant plus que des soucis d’argent pourraient survenir. 


Car les dépenses s’accumulent rapidement. "Je n’allais pas rendre mon appartement en France pour six mois et payer un garde-meuble", explique Julie, en master de musique à Stuttgart, en Allemagne. "Si je n’avais pas sous-loué ma chambre, j’aurais eu deux loyers à payer. Plus les billets de train. Et l’abonnement du téléphone. Et les appels vers la France. Et les frais de retraits bancaires à l’étranger !"

L'allocation Erasmus+

Pour couvrir tous vos faux frais, il va falloir partir à la chasse aux bourses. Les étudiants Erasmus peuvent bénéficier d’une allocation. Mais elle n’est pas automatique et varie d’un établissement à un autre. "Au CNSMD [Conservatoire national supérieur de musique et de danse] de Lyon, j’ai droit à 150 € par mois", explique Julie.

L'allocation mensuelle attribuée dépend de votre destination (3 groupes de pays ont été constitués) : la somme oscille entre 200 et 300 € dans les pays où la vie est plus chère (Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Lichtenstein, Norvège, Royaume-Uni, Suède), entre 150 et 250 € dans les autres pays. Elle est cumulable avec la bourse sur critères sociaux et les autres aides à la mobilité.

Les autres aides à la mobilité des étudiants

La plupart des conseils régionaux et généraux prévoient dans leurs budgets des aides à la mobilité internationale. "Heureusement que j’ai eu droit à la bourse de la Région Rhône-Alpes, d’environ 300 € par mois", reconnaît la jeune musicienne. La Région PACA, elle, alloue jusqu’à 400 € mensuels, dans la limite de 2000 € au total à ses jeunes globe-trotters (il s'agit de la Prame, attention : cette année l’aide a été contingentée, certains n’ont pas pu la recevoir). Un bonus de 300 € est accordé si le séjour est effectué dans un territoire partenaire de la région. Par ailleurs, des mécènes (banques ayant des accords avec les établissements, fondations...) soutiennent les départs à l’étranger.

Une aide complémentaire à la bourse sur critères sociaux

Enfin, si vous êtes boursier sur critères sociaux, vous conservez votre bourse et bénéficiez d’une allocation supplémentaire de 400 € par mois. Attention, partez avec une marge de sécurité… "Les aides sont souvent versées avec du retard, prévient Julie. Et il y a beaucoup de dépenses en arrivant : le loyer d’avance, les livres, l’abonnement aux transports en commun. Sans mes parents, j’aurais vite été dans le rouge."

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