Portrait

Emmy, étudiante en école d'ingénieurs : "La prépa, une expérience formatrice"

Emmy a fait le choix de la prépa scientifique pour accéder aux études d'ingénieurs.
Emmy a fait le choix de la prépa scientifique pour accéder aux études d'ingénieurs. © Photo fournie par le témoin
Par Clément Rocher, publié le 11 octobre 2023
2 min

Après un bac scientifique, Emmy a rejoint la prépa PCSI au lycée du Parc à Lyon avant d'intégrer l'ENSTA. Elle nous explique son choix et pourquoi, selon elle, la classe prépa reste la voie qui offre le plus de possibilités.

Après un bac scientifique, mention très bien, dans le sud de la France, Emmy a rejoint la prépa PCSI au lycée du Parc à Lyon. "Je voulais garder le plus de possibilités pour continuer dans ce domaine alors je me suis orientée vers une prépa pour intégrer une école d’ingénieurs." Après avoir hésité pour la filière sur Parcoursup, la jeune femme a décidé de choisir la prépa PCSI. "J’ai toujours aimé les matières scientifiques, en particulier la physique-chimie. J’aime observer des phénomènes physiques, prendre des cas concrets et comprendre ce qui m’entoure", précise-t-elle.

Emmy s’est rapidement adaptée au rythme de la prépa, qui demande de l’organisation et de la rigueur dans ses études. "Cette expérience de la prépa était extrêmement formatrice. On acquiert de la détermination, on se force à se remettre en question. J’ai pu repousser mes limites et prendre confiance en moi. Les professeurs étaient à notre écoute pour qu’on réussisse nos concours", déclare-t-elle.

L’étudiante a ensuite intégré l’ENSTA Paris en raison de sa formation d’ingénieurs généraliste. "Je veux continuer à découvrir un maximum de choses, je n’ai pas encore de domaine de prédilection", assure-t-elle. Emmy réfléchit désormais à partir en double diplôme à l’étranger au cours de son cursus. "Je voudrais avoir une deuxième compétence dans le management." Secrétaire générale du bureau des élèves, l’étudiante espère que les lycéennes feront le choix de l’ingénierie après le bac. "C’est vraiment dommage que l’on soit aussi peu en école d’ingénieurs. Je ne me suis jamais sentie moins légitime du fait d’être une femme", conclut-elle.

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