Les pays Erasmus+ où il fait bon vivre
Avant de partir étudier à l'étranger, plusieurs critères sont passés au crible. Si la qualité de vie en fait partie, avec une mention spéciale pour l'ensoleillement, le coût de la vie et la richesse culturelle ne sont pas négligeables non plus.
Il ne faut pas se leurrer, lorsque les étudiants poursuivent leur cursus à l'étranger, ce n'est pas seulement pour leur diplôme… La mobilité permet aussi et surtout d'apprendre à connaitre un pays, ses habitants, ses coutumes, bref, de profiter d'une autre richesse culturelle et humaine, si possible à moindre frais.
Le coût de la vie : avantage aux pays du sud de l'Europe
Sans surprise, c'est à plate couture que les pays du sud et du sud-est de l'Europe battent leurs voisins nordiques au niveau du coût de la vie. En tête, on retrouve la Macédoine du Nord, la Turquie et la Bulgarie dont les montants des loyers, des transports et des bières sont 7 à 8 fois moins importants qu'en Islande, en Irlande ainsi qu'aux Pays-Bas, en Norvège ou en Finlande, davantage soumis à l'importation.
Les pays Erasmus+ les moins chers
La richesse culturelle : l'Italie et l'Espagne se démarquent
Parmi les arguments qui font pencher la balance pour choisir sa destination Erasmus+, on retrouve aussi la richesse culturelle des pays d'accueil. Difficile donc de ne pas parler de l'Italie. Entre les centres historiques de Florence, Naples, Sienne ou Urbino, la Piazza del Duomo à Pise, Venise et sa lagune, Pompéi ou les Dolomites, ce sont au total 58 monuments et sites qui ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le pays. L'Allemagne avec ses cathédrales d'Aix-la-Chapelle, de Cologne, les villes de Trèves, Bamberg, Ratisbonne ou la forêt des Carpates mais aussi l'Espagne avec l'Alhambra, les centres historiques de Cordoue, Tolède ou les vieilles villes de Salamanque et Saint-Jacques de Compostelle, sont aussi sur le podium avec respectivement 51 et 49 monuments et sites classés.
À défaut de briller sur ces deux critères, certains pays comme la Macédoine du Nord, l'Estonie ou la Lettonie misent plutôt sur leur histoire, leur architecture et leur diversité.
Les pays Erasmus+ avec la plus grande offre culturelle
La qualité de vie : avantage aux pays nordiques
Qui a dit que qualité de vie rimait forcément avec ensoleillement ? Cette maxime ne semble en fait qu'en partie vraie... En effet, la qualité de vie serait meilleure dans les pays du nord de l'Europe comme en Finlande, en Norvège, en Autriche ou en Suède (entre 7,8 et 8,1/10). À l'inverse, la Grèce, la Croatie et la Bulgarie enregistrent une qualité de vie moins importante (entre 5,4 et 6,4/10) malgré leur fort taux d'ensoleillement. Quant à l'Irlande, si les habitants estiment avoir une excellente qualité de vie, le soleil se cache la plupart de l'année. Pour ceux qui ne privilégient que la météo, Malte est en pôle position. L'île est 2,5 fois plus ensoleillée que l'Islande.
Toujours au niveau de l'environnement, les habitants du nord de l'Europe semblent moins exposés à la pollution de l'air par les particules et rejettent en général (à quelques exceptions près) moins de gaz à effet de serre (GES). Les pays baltes comme la plupart des pays moins développés en Europe émettent moins de GES mais sont plus exposés à la pollution. Chypre et l'Islande font partie des plus mauvais élèves en raison notamment de leur situation géographique qui les pousse à multiplier l'utilisation des transports.
Les meilleurs pays Erasmus+ pour la qualité de vie
D'autres critères peuvent vous aider à faire votre choix comme l'attractivité scolaire (maitrise de l'anglais, de langues étrangères, réputation des établissements du supérieur ou part d'étudiants étrangers) ou, pour ceux qui souhaitent jouer les prolongation et s'installer dans leur pays d'adoption, le taux d'emploi et de chômage dans les pays Erasmus+. À vous de peser le pour et le contre !
L'Etudiant a choisi de ne pas établir de classement, à proprement parler, des meilleurs pays Erasmus+ mais plutôt d'indiquer les atouts et les points faibles de chacun selon 15 critères. Ces critères ont été répartis par grandes familles pour assurer une meilleure lisibilité.
L'Etudiant a ainsi analysé le coût de la vie (loyer mensuel moyen pour un 20 m², prix mensuel de l'abonnement aux transports en commun, prix moyen d'une bière), la qualité de vie (note de la qualité de vie par les habitants, ensoleillement annuel, émission de gaz à effet de serre, exposition à la pollution de l'air par les particules), la richesse culturelle (nombre de monuments classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, nombre de capitales européennes de la culture dans le pays), l'attractivité académique (nombre d'établissement du supérieur classés au QS, THE et Shanghai, part d'étudiants étrangers parmi les étudiants, score obtenu pour le niveau de maitrise de l'anglais, pourcentage de la population qui maitrise au moins trois langues étrangères) et l'emploi (taux d'emploi et taux de chômage).
Le Liechtenstein a été retiré des pays analysés car les données sont insuffisantes. À savoir également, certaines données sont manquantes pour la Macédoine du Nord, la Turquie, la République tchèque et la Serbie. Toutes les données récoltées sont publiques et détaillées sous chaque tableau.
