Choisir le lieu où faire sa mobilité, cela nécessite du temps de recherche sur les potentielles destinations. L’attractivité scolaire et l’emploi peuvent être des critères de choix. Si tel est le cas pour vous, l’Etudiant vous propose un comparatif entre les 31 destinations proposées par Erasmus+.
Partir à l’étranger peut à la fois être une expérience attendue, mais aussi stressante notamment durant les premiers jours d’acclimatation. Être entouré d’autres étudiants étrangers comme soi, peut alors rassurer.
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Le Luxembourg, meilleure destination Erasmus+ pour rencontrer des étudiants étrangers
Direction le Luxembourg pour être sûr de passer une année cosmopolite puisque 48% des étudiants inscrits dans ce pays sont étrangers. Chypre (24%), l’Autriche (17%) et la République Tchèque (14%) se distinguent aussi par une forte présence d’étudiants étrangers.
La République Tchèque est d’ailleurs une destination Erasmus+ de plus en plus choisie. En 2018, 10.000 étudiants supplémentaires ont été accueillis par rapport à 2009. Une évolution trois fois plus importante qu’en France.
Avec 2% d’étudiants étrangers dans ses effectifs, la Turquie est le pays qui accueillent le moins d’étudiants étrangers. Mais cela peut s'avérer un atout si vous souhaitez vous immerger complètement dans la culture turque.
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Maîtrise de l'anglais : les pays nordiques à privilégier
Les pays nordiques tirent leur épingle du jeu pour leur maîtrise de l’anglais. Les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande se distinguent pour leur très bon niveau en anglais. Rien d’étonnant puisque ce sont des pays cosmopolites, où parfois l’anglais fait même partie des langues officielles.
En revanche, si l’anglais est la seule langue étrangère que vous parlez, vous aurez alors peut-être plus de mal à vous faire comprendre par les locaux en Turquie, en Italie, ou encore en Espagne.
Mais comme il n’y a pas que l’anglais qui compte, d'autres pays se distinguent par la pratique de plusieurs langues. C'est le cas du Luxembourg où 51,2% de la population maîtrise au moins trois langues étrangères ou plus.
Les pays nordiques sortent une nouvelle fois du lot. Les Finlandais et les Norvégiens sont respectivement 44,9 et 43,7% à pratiquer trois langues ou plus. Vous retrouverez aussi du côté des Slovènes (37,7%) et de Slovaques (28%) des habitants qui parlent au moins trois langues.
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Les pays présents dans les classements internationaux d’universités
Les universités turques sont les plus présentes dans les classements internationaux. En effet, le pays compte 67 universités dans les classements QS, Shanghai et THE (Times Higher Education).
L’Allemagne et l’Italie comptent aussi une soixantaine d’établissements classés. Un chiffre à relativiser par la grandeur de ces pays. Ce sont aussi des pays de petite taille qui en comptent le moins. Par exemple, la Macédoine du Nord (0), le Luxembourg (1) et Malte (1).
Les meilleurs pays Erasmus+ pour étudier
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Les pays où s’installer pour travailler après son Erasmus+
Si l’aventure Erasmus+ se déroule plus que bien, et que l’idée de s’installer dans le pays vous trotte dans la tête : comment s’en sortent les nations du programme Erasmus+ du point de vue de l’emploi ?
Considérant le taux d’emploi chez les 15–29 ans, l’Islande sort du lot avec 72,3% de ses 15–29 ans qui occupent un emploi. Les Pays-Bas suivent de près avec 70%. Malte affiche aussi un taux d’emploi important de 66%. Cette île s’en sort notamment grâce au tourisme et à l’accueil de nombreuses sociétés financières et du e-gaming.
Côté chômage, certains pays semblent s’en tirer mieux que d’autres. L’Allemagne et les Pays-Bas connaissent des taux de chômage assez faibles chez les 15–24 ans – respectivement 7,4 et 9,1% – mais cela s’explique par le nombre important de contrats précaires et partiels.
D’autres pays comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce ont été fortement touchés par la crise sanitaire, puisqu’ils sont dépendants économiquement du tourisme.