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L’actu des formations – janvier 2024

L'IEP de Strasbourg lance un cursus franco-allemand en politique européenne et internationale avec l'université de la Sarre en Allemagne.
L'IEP de Strasbourg lance un cursus franco-allemand en politique européenne et internationale avec l'université de la Sarre en Allemagne. © IEP Strasbourg
Par La rédaction de l'Etudiant, publié le 05 janvier 2024
1 min

Créations de formations en cybersécurité, développement de cursus à l’international et reconnaissance d’écoles. Autant de nouveautés dans les formations du supérieur en ce début d’année.

L’année 2024 à peine commencée, de nouvelles formations se dévoilent pour la rentrée de septembre. Mais ce n’est pas tout !

Double-diplôme international, bourses pour les élèves ingénieurs ou encore reconnaissance d’écoles : autant de nouveautés proposées par l’enseignement supérieur en ce début d’année.

Un cursus franco-allemand à Sciences po Strasbourg

À la rentrée 2024, Sciences po Strasbourg ouvre un cursus franco-allemand en politique européenne et internationale, avec l'université de la Sarre en Allemagne.

Ce double diplôme sera accessible à 12 élèves français via Parcoursup (sur dossier et après un oral d’admission) et 12 élèves sélectionnés par l’université de la Sarre. Pour les candidats français, il s’adresse à des élèves germanistes, notamment issus des filières ABIBAC ou des sections européennes.

La formation en cinq ans comprend deux stages de six mois dès la troisième année du cursus. Elle prépare à des carrières nationales, européennes et internationales dans la haute fonction publique, la recherche, les institutions franco-allemandes, les ONG, ou encore l’action humanitaire.

Un an et demi à l'international avec Audencia

Un cursus à dimension internationale : c’est aussi ce que propose l’école de commerce Audencia avec son "Global mobility track". Ce parcours, initialement prévu en début du PGE (programme Grande école), permettra, à partir de la rentrée 2024, de partir un an et demi à l’international, en dernière année de master.

Concrètement, les étudiants auront la possibilité de passer l’été précédent leur master 2 et leur premier semestre aux États-Unis ou au Royaume-Uni et leur dernier semestre au Danemark, en Italie ou encore en Chine.

Un don de 200.000 euros pour soutenir les élèves des Insa

Grâce au don d’un diplômé de l’Insa de Toulouse, deux nouveaux programmes de bourses ont été créés pour les élèves de ces écoles d'ingénieurs.

Une bourse "Réussite INSA" de 1.000 euros, ouverte à tous les élèves Insa sous statut étudiant ou alternant, est attribuée sur critères sociaux et de mérite académique. Sont pris en compte le parcours scolaire, la situation sociale de l’élève, la nécessité de la bourse pour le candidat et la pertinence de son utilisation.

Quant à la bourse "Exploit sport", elle veut soutenir des élèves sportifs de haut niveau, en participant à un projet en lien avec la pratique sportive. En fonction du projet, le montant peut varier avec une dotation maximale de 4.000 euros.

Une rentrée 2024 sous le signe de la cybersécurité

Secteur à forts besoins, la cybersécurité connaîtra de nouvelles formations, à la rentrée.

Un nouveau diplôme d’ingénieur en cybersécurité, habilité par la CTI (commission des titres d’ingénieur), sera proposé au sein de Télécom Nancy. Cette formation pourra se faire sous statut étudiant la première année et en apprentissage en deuxième et troisième années. L’objectif est de former des ingénieurs dans des domaines variés : défense, santé, industrie, banque, etc.

À Paris, le campus de la Guardia cybersecurity school a été inauguré début décembre. Cette école d’informatique dédiée à la cybersécurité propose deux diplômes à la rentrée prochaine : un bachelor développeur informatique option cybersécurité (8.600 euros annuels) et un MSc expert cybersécurité (9.400 euros annuels). Ils sont enregistrés en tant que titre RNCP.

Deux écoles rejoignent des réseaux pour plus de visibilité

Dans le domaine du design, de l’image et du patrimoine, l’école de Condé rejoint la CGE (Conférence des grandes écoles) en tant que "grande école affiliée". C'est la preuve que l’école répond aux critères d’excellence imposés par la CGE, une association qui regroupe près de 250 établissements. Une seule condition n'est pas remplie : l'établissement ne délivre pas de formation bac+5 ayant un grade de master.

Côté data et intelligence artificielle, l’école Aivancity intègre l’UGEI (l'Union des grandes écoles indépendantes). Une adhésion qui devrait ouvrir de nouvelles opportunités pour l’école en "renforçant nos partenariats et élargissant notre réseau au sein d'une communauté dynamique d'établissements éducatifs de renom", espère l'établissement.

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