Fin de l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les futurs soignants
Rendue obligatoire en septembre 2021, la vaccination contre le coronavirus n'est plus obligatoire pour les soignants et étudiants en santé, même si elle reste toujours très recommandée. La décision, prise par décret le 13 mai 2023, fait suite aux préconisations de la Haute autorité de santé.
L'annonce, officialisée par un décret ce week-end, concerne également les futurs professionnels de santé. En effet, depuis le 15 septembre 2021, tous les personnels du secteur de la santé ainsi que les étudiants en formation pour ces professions, devaient présenter un schéma vaccinal complet (doses de rappel comprises).
Un an et demi plus tard, le 30 mars dernier, la Haute autorité de la santé (HAS) avait préconisé la fin de cette obligation vaccinale en prenant notamment en compte les données épidémiologiques.
Une vaccination toujours fortement recommandée
Les étudiants en santé (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeute, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues, ambulanciers, sapeurs-pompiers…) ne sont plus obligés de se faire vacciner contre le coronavirus pour effectuer leurs stages.
Pour autant, comme l'indique la HAS, la vaccination contre le Covid-19 reste fortement recommandée. De plus, dans son communiqué, elle affirme que "la levée d'une obligation vaccinale pour les professionnels ne remet pas en question l'intérêt de cette vaccination, que ce soit en milieu professionnel ou en population générale".
D'autres vaccins pourraient devenir facultatifs pour les futurs soignants
Depuis 2021, cinq vaccins étaient obligatoires pour exercer dans les établissements de santé. Outre le Covid-19, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) complètent la liste. Dans son rapport de mars 2023, la Haute autorité a recommandé que ces trois vaccins ne deviennent plus que "fortement recommandés", sauf à Mayotte où ils restent obligatoires.
Mais à l'heure actuelle, la DTP et l'hépatite B sont toujours obligatoires pour les soignants et étudiants en santé, parlementaires et ministères n'ont pas encore tranché.