Témoignage

En 2019, suivez Claire, en bac S : "J’ai préféré tenter ma chance dans des filières très sélectives"

Claire, en terminale S à Saint-Raphaël (83) hésite entre une prépa BCPST et une licence à la fac.
Claire, en terminale S à Saint-Raphaël (83) hésite entre une prépa BCPST et une licence à la fac. © Photo fournie par le témoin
Par Pauline Bluteau, publié le 01 février 2019
3 min

TIMELINE, ÉPISODE 3. Pour Claire, 17 ans, Parcoursup n’est qu’une formalité. Quelques jours après l’ouverture des inscriptions sur la plate-forme, la lycéenne varoise a déjà presque tout bouclé. Avec quatre vœux et cinq sous-vœux à son actif, il ne lui reste plus que les lettres de motivation à rédiger.

"J’en ai mis le plus possible comme cela au moins je n’ai pas de regrets", explique Claire, en parlant de sa liste de vœux. Après avoir épluché toutes les formations susceptibles de l’intéresser sur Parcoursup, la lycéenne a préféré se montrer prudente : ce sera une prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) ou une licence scientifique. "Dans tous les cas, je ferai ce qu’il me plaît", affirme-t-elle.

Qui ne tente rien n'a rien

En visant des prépas scientifiques, Claire sait que la concurrence sera rude. "Quand je me suis connectée à Parcoursup et que j’ai regardé les capacités d’accueil, je me suis rendu compte qu’il n'y avait souvent que 50 places pour 1.500 demandes. Même si je m’en doutais un peu, cela m’a beaucoup découragée", raconte-elle. Mais d’après la lycéenne, qui ne tente rien n’a rien.

Sur Parcoursup, elle a donc sélectionné cinq établissements à Lyon, Montpellier et Nice, en fonction de la proximité géographique et de la réputation. Ces cinq prépas comptent pour des sous-vœux, son vœu principal étant "Prépa BCPST".

Encore quelques détails à régler

En parallèle, Claire a ajouté deux licences en sciences de la vie et en sciences de la vie et de la Terre et une double-licence biologie-chimie à l’université de Nice. "Le double cursus est plus sélectif, mais comme cela me plaît beaucoup, je vais essayer d’en ajouter d’autres à ma liste de vœux, même si ce sera sans doute en dehors de mon académie."

En effet, à l’inverse des licences classiques, la sélection est rude : 35 places pour 700 candidats en 2018. "Lorsque que je suis allée aux portes ouvertes de l’université de Nice, les professeurs m’ont rassurée en me disant qu’en licence, tout le monde était pris. Je me suis dit que cela serait plus sûr", admet-elle.

En attendant, Claire compte également se rendre aux portes ouvertes des prépas avant de commencer à rédiger ses lettres de motivation.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !