Actu

Le SNU intégré en classe de seconde mais pas obligatoire

sxic
sxic © Eric TSCHAEN/REA
Par Pauline Bluteau, publié le 15 juin 2023
3 min

La secrétaire d'État à la Jeunesse, Sarah El Haïry, a annoncé au Figaro, les nouvelles modalités du service national universel. À compter de mars 2024, le SNU pourra se dérouler sur le temps scolaire dans les classes de seconde au lycée, mais uniquement pour ceux qui le souhaitent.

Les précisions, attendues depuis mars, ont finalement été annoncées ce jeudi 15 juin dans les colonnes du Figaro par Sarah El Haïry. Le service national universel (SNU) reste facultatif pour tous les jeunes de 15 à 16 ans, mais en plus des séjours de cohésion - souvent organisés pendant les vacances -, les lycéens pourront y participer sur le temps scolaire lors de leur année de seconde. Cette possibilité sera déployée à partir du mois de mars 2024.

Le SNU, comme un voyage scolaire

"Il n’y aura pas d’obligation, un peu comme un voyage scolaire. Ce séjour (de 12 jours) ne coûtera rien aux établissements, ni aux parents. Cette nouvelle modalité coexistera avec les séjours de cohésion choisis à titre individuel par les jeunes pendant leurs vacances", avance la secrétaire d'État à la jeunesse, Sarah El Haïry.

Le SNU sur temps scolaire à partir de mars 2024

Toujours basé sur du volontariat, le SNU, organisé au lycée à partir de mars 2024, conservera les mêmes modalités que la version plus classique : "Les jeunes seront envoyés dans un autre département que le leur. Ils passeront leur séjour au même endroit que le reste de leur classe, mais ils seront mélangés dans les maisonnées avec d’autres jeunes qu’ils ne connaissent pas", précise Sarah El Haïry.

Un dispositif en quête de popularité

Quasiment entérinée en mars, la question de l'obligation du SNU, comme prévu initialement, n'est donc toujours pas d'actualité. "Notre objectif est de créer de l’engouement, pas de la coercition."

Au contraire, avec ces classes de SNU, la secrétaire d'État imagine "rendre le dispositif plus populaire et plus accessible". "Un projet de classe permettra de convaincre des jeunes et des familles qui n’auraient pas sauté le pas autrement", explique-t-elle. Reste à savoir si l'engouement sera véritablement au rendez-vous. En 2022, 32.000 jeunes ont participé au SNU. Un dispositif bien loin d'être universel à l'heure actuelle.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !