Stéphanie, horticultrice : "Les fleurs ont besoin d'être arrosées 7J/7"
Son quotidien, ce sont les fleurs, à toutes les étapes de leur poussée. Stéphanie, horticultrice passionnée, a trouvé son équilibre entre expérience et diplôme et gère désormais sa propre exploitation.
Enfant, elle gambadait dans les allées odorantes de l'exploitation familiale, répétant qu'elle serait elle aussi horticultrice. Promesse tenue. Après quatorze années passées chez le même employeur, Stéphanie vient de racheter une petite exploitation qu'elle gère avec son conjoint. Elle sème des pensées, des primevères et des chrysanthèmes en respectant les saisons. "Je suis littéralement passionnée par mon métier et je ne compte pas mes heures. Les fleurs ont besoin d'être arrosées tous les jours, même les dimanches et jours fériés !", lance la trentenaire.
De la culture des graines à la vente des fleurs sur les marchés
Pour comprendre son travail, on peut suivre l'itinéraire des végétaux de l'exploitation au jardin des clients. Stéphanie plante des graines, arrose, change la taille des contenants, surveille et traite au besoin. Quatre à cinq mois de culture plus tard, les graines, devenues fleurs, peuvent être vendues. Pour ce faire, elle ouvre ses serres au public, livre ses conseils avisés, charge son camion et fait les marchés quatre fois par semaine.
Alternance et VAE
La jeune horticultrice avait préparé un BEPA travaux horticoles en alternance. "À la fin de ma formation (deux ans), l'employeur chez qui j'étais a proposé de m'embaucher, et j'ai commencé à travailler à l'âge de 16 ans. J'étais jeune, mais je signais pour le métier que j'avais toujours voulu faire", précise-t-elle. Stéphanie prépare désormais un bac professionnel, allégé de certaines matières grâce à la VAE (validation des acquis d'expérience). Son conseil ? "Passer un bac professionnel productions horticoles permet de se sentir à l'aise avec les chiffres, qualité indispensable pour tenir les comptes et gérer la partie administrative d'une entreprise."
