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La story de Louisa : du CAP au master 1, une trajectoire en flèche grâce à l’apprentissage

OPS MIN DU W
OPS MIN DU W © Ministère du Travail
publié le 22 juin 2018
4 min

Lassée du collège, Louisa a 15 ans quand elle entreprend un CAP restauration en apprentissage. Et c’est toujours en tant qu’apprentie qu’aujourd’hui, huit ans plus tard, elle est en master 1 Management hôtellerie. Une story de huit années qui fait d’elle la petite dernière d’une famille engagée dans l’hôtellerie-restauration !

Vous êtes étudiante. Quel est votre parcours ?

Mon parcours est lié à une école dans laquelle j’ai fait toutes mes études : l’École de Paris des Métiers de la Table (EPMT), à Paris. Cela fait huit ans que j’y suis, toujours en apprentissage ! J’ai commencé à 15 ans par un CAP restauration, puis j’ai suivi un bac pro Restauration et commercialisation en salle, un BTS Hôtellerie et restauration spécialisé en gestion et marketing hôteliers, une licence pro en Organisation des établissements d’hôtellerie et de restauration et enfin le master Management hôtellerie que je suis actuellement. L’école est devenue comme une seconde famille ! J’aurai du mal à m’en détacher même si je sais qu’à la fin du master, ce sera fini.

Pourquoi avoir choisi le secteur de l’hôtellerie-restauration ?

En sortant du collège, je ne savais pas quoi faire. Mes enseignants voulaient m’orienter vers ce qui ne m’intéressait pas : la coiffure, l’esthétique. De mon côté, je me suis renseignée sur les métiers de l’hôtellerie-restauration car j’aime le contact avec les gens – en l’occurrence les clients – et ma famille est très impliquée dans ce secteur : ma sœur est chef pâtissière à son compte, ma mère et mon oncle sont maîtres d’hôtel, et ma grand-mère était gouvernante dans un palace. C’est une histoire familiale ! Alors, je me suis dit « pourquoi pas me lancer ? » Et après ces huit ans, c’est une fierté dans ma famille que je sois passée du CAP au master.

Si on regarde votre parcours, vous êtes passée de la restauration à l’hôtellerie…

La restauration m’attirait au tout début, j’ai donc travaillé pour des restaurants traditionnels, des semi-gastronomiques, des restaurants d’entreprise. Puis, lors de mon BTS, j’ai travaillé dans un hôtel, ce qui m’a plu davantage : c’est un secteur plus gros encore, avec plus de métiers et d’opportunités. Or, en tant qu’apprenti, on a la chance d’être sur le terrain, de voir et d’essayer plein de choses : la réception, le commercial, les ressources humaines, les « tâches » de gouvernante. C’est pourquoi, cette année, je travaille dans un hôtel Ibis en tant qu’assistante de direction. Je souhaite être directrice d’hôtel et pour ça, il faut connaître tous les postes de l’hôtel. C’est un plus d’être apprentie.

Pourquoi est-ce un plus d’être apprentie ?

J’ai acquis de l’expérience ; j’ai beaucoup appris professionnellement et personnellement aussi. Avec l’apprentissage, on prend de la maturité, on se rend compte de la vraie vie, du monde du travail. J’ai commencé l’alternance à 15 ans : je ne savais pas comment ça se passait, je débarquais... Cela m’a permis de grandir vite et de concrétiser ce que je voulais faire. Ça coupe de la routine étudiante, on apprend un métier sous deux angles différents : à l’école et sur le terrain. Et je sais que le directeur me donnera plus de responsabilités qu’à un stagiaire.

En huit ans, vous avez connu plusieurs expériences professionnelles. Cela vous est-il arrivé de vous tromper dans le choix de l’entreprise ?

Cela m’est arrivé une fois, en bac pro : ça se passait mal avec les collègues et mon moral a baissé. L’école m’a accompagnée et aidée à trouver un autre employeur. J’ai fait une rupture de contrat et j’ai trouvé une entreprise qui me correspondait mieux. Comme quoi, on peut se tromper et retomber sur ses pattes !

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