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Bac 2022 : les différents aménagements possibles des épreuves de spécialités

Le report des épreuves de spécialités du bac était l'une des revendications d'une partie des enseignants, lycéens et parents lors de la grève du jeudi 13 janvier.
Le report des épreuves de spécialités du bac était l'une des revendications d'une partie des enseignants, lycéens et parents lors de la grève du jeudi 13 janvier. © Fred MARVAUX/REA
Par Thibaut Cojean, publié le 18 janvier 2022
4 min

Le sort des épreuves de spécialités du bac 2022 devrait être décidé très prochainement. Si un report paraît très probable, on ne sait pas encore quand. Mais d'autres solutions pourraient aussi être discutées.

Les épreuves de spécialités du bac 2022, prévues du 14 au 16 mars, devraient être aménagées. Une réunion se tiendra mercredi 19 janvier, au ministère de l'Éducation nationale, entre le ministère, des syndicats et le CNVL (conseil national de la vie lycéenne).

En raison de la rentrée de janvier perturbée par la crise sanitaire et de la lourdeur des programmes, des professeurs ont en effet demandé le report de ces épreuves, qui comptent pour 32% de la note finale du bac. C'était aussi l'une des revendications d'une partie des enseignants, lycéens et parents lors de la grève du jeudi 13 janvier. Différents scénarios devraient être discutés.

1. Report des épreuves de spécialités du bac

La solution qui semble convenir au plus grand nombre serait de reporter les épreuves de spécialités. La question est : quand ? Certains syndicats d'enseignants aimeraient les tenir en juin, comme la philo et le grand oral, quand d'autres estiment que le programme sera déjà assez chargé. Ces derniers demandent plutôt de les tenir en mai, voire en avril.

Dans tous les cas, les enseignants aimeraient que le programme pris en compte pour les sujets soit celui qui était prévu. Sauf énorme surprise, les énoncés s'arrêteront donc au programme de mars de l'année de terminale.

2. Maintien et aménagement des épreuves

Une autre solution, demandée par quelques représentants lycéens, serait de maintenir les épreuves aux dates prévues, mais de proposer plusieurs sujets aux candidats. Cette proposition ne convainc pas tous les professeurs, qui estiment qu'une trop grande partie des programmes a été survolée depuis le début de l'année.

3. Annulation des épreuves et prise en compte du contrôle continu

L'an dernier, face à une situation similaire provoquée par l'hybridation des cours dans les lycées, le ministère avait décidé d'annuler les épreuves de spécialités et de prendre en compte le contrôle continu. Cette alternative, qui n'est pas privilégiée aujourd'hui et ne fait l'objet d'aucune demande, a peu de chances d'aboutir.

4. Ne rien changer

Une autre grande surprise serait qu'aucun aménagement ne soit mis en place. Étant donné la situation sanitaire actuelle et la colère des enseignants, lycéens et parents, ne rien faire risquerait de provoquer de nouvelles grèves lors du mois de mars. Au-delà de l'aspect pédagogique, Jean-Michel Blanquer et l'exécutif voudront probablement éviter une nouvelle mobilisation moins d'un mois avant l'élection présidentielle.
L'année dernière, la décision concernant l'annulation des épreuves de spécialité a été prononcée publiquement le 21 janvier. Le timing avait été jugé un peu tardif par les syndicats. On peut donc s'attendre à ce que des annonces soient faites prochainement.

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