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Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale, Sylvie Retailleau au supérieur, qui sont vos ministres ?

Amélie Oudéa-Castéra et Sylvie Retailleau, deux ministres du gouvernement Attal.
Amélie Oudéa-Castéra et Sylvie Retailleau, deux ministres du gouvernement Attal. © Stephane LAGOUTTE/Challenges-REA et Eric TSCHAEN/REA
Par Clément Rocher, publié le 15 janvier 2024
5 min

A la tête du ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques depuis mai 2022, Amélie Oudéa-Castéra vient en sus d'être nommée ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a décidé de regrouper deux ministères clés par leurs enjeux et à six mois des JO 2024. De son côté, la ministre Sylvie Retailleau conserve son portefeuille du Supérieur et de la Recherche.

Alors que la France a un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, en ce début 2024, connaissez-vous les deux ministres qui ont en charge votre quotidien d'élève ou d'étudiant, mais aussi celui de vos professeurs, enseignants, chercheurs et responsables d'établissements ?

L'Etudiant vous propose d'en savoir plus sur Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, qui conserve son portefeuille précédent des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques en cette année olympique. Focus également sur Sylvie Retailleau que vous connaissez déjà, puisqu'elle est confirmée dans sa responsabilité de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Amélie Oudéa-Castéra, à la tête d'un grand ministère

La nouvelle locataire de la rue de Grenelle succède à Gabriel Attal, qui lui est devenu à 34 ans le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Vᵉ République. Lors de son investiture, l'ancien ministre de l’Éducation nationale a néanmoins promis "d'emmener [avec lui] à Matignon la cause de l'école."

Diplômée de Sciences po puis de l'ENA, Amélie Oudéa-Castéra est une ancienne championne junior de tennis, titrée deux fois championne de France. En 2018, elle a co-fondé l'association Rénovons le Sport Français qui a pour objectif de contribuer à la modernisation du modèle sportif français.

Côté sportif, Amélie Oudéa-Castéra a également occupé le poste de directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT) un an avant d'être nommée ministre des Sports en 2022.

Le parcours de la ministre est également marqué par ses débuts à la Cour des comptes avant de rejoindre le monde de l'entreprise à des postes de direction, chez l'assureur Axa ou encore le géant de la distribution alimentaire Carrefour.

Désormais à la tête d'un ministère élargi, la femme politique de 45 ans devra mettre en œuvre les nombreux chantiers initiés par son prédécesseur Gabriel Attal qui ne sera resté que cinq mois au ministère de l'Éducation nationale.

Choc des savoirs, choc de l'attractivité

En effet, de nombreux dossiers attendent sur le bureau de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale : les annonces liées au "choc des savoirs" telles que la mise en place des groupes de niveaux au collège, la création de la prépa-lycée, ou encore la réforme du lycée professionnel engagée par Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels dans le gouvernement Borne.

La revalorisation du métier d'enseignant, à travers une attractivité renforcée, fait également partie des priorités d'Amélie Oudéa-Castéra. Plusieurs hypothèses de réforme du recrutement sont actuellement à l'étude. Une réunion est prévue prochainement avec les organisations syndicales à ce sujet.

On peut d'ores et déjà supposer que des ministres délégués seront prochainement nommés pour épauler Amélie Oudéa-Castéra, notamment en raison de l'année olympique qui s'ouvre. (Au moment de la publication de cet article les ministres délégués et secrétaires d'État du gouvernement Attal n'ont pas encore été nommés - NDLR)

Sylvie Retailleau garde sa place à l'Enseignement supérieur

Ancienne présidente de l'Université Paris-Saclay, nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en mai 2022, Sylvie Retailleau conserve son poste. Elle avait présenté sa démission en décembre 2023 en désaccord avec la loi dite immigration votée au Parlement. Sa démission a été refusée par Emmanuel Macron, et la ministre avait alors reçu des garanties d'aménagement en faveur des étudiants étrangers notamment.

La ministre, docteur en sciences et agrégée en physique appliquée, est engagée en faveur du développement de la culture et des études scientifiques en particulier sur le front de leur féminisation.

Sous le gouvernement Borne, elle a lancé la première étape de la réforme des bourses sur critères sociaux et créé la plateforme "Mon Master" pour les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études jusqu'à bac+5. Outre l'approfondissement et la finalisation de ces deux chantiers, elle est également attendue sur le front du logement étudiant, et du financement de l'enseignement supérieur et de la recherche.

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